Les Espagnols ont lancé, dimanche dernier, un avertissement aux formations politiques traditionnelles, à savoir le Parti populaire (28,72% des voix, 123 sièges sur 350, soit 63 de moins qu'en 2011) arrivant en tête des élections législatives mais perdant sa majorité absolue, et le Parti socialiste (22%,90 sièges), le pire résultat de son histoire, se voyant talonner par la formation de la gauche radicale Podemos (69 sièges, 20,6% des voix) qui émerge comme troisième force politique en Espagne et la nouvelle formation libérale Ciudadanos (40 sièges, 14% des voix). Ces résultats laissent un Parlement morcelé et un pays difficile à gouverner. « Je vais tenter de former un gouvernement, un gouvernement stable », a déclaré le chef du gouvernement sortant, Mariano Rajoy.