C'est parti ! Le coup d'envoi de la 22e édition du championnat du monde de Hand Ball a été donné jeudi soir à Malmo (Suède). En match d'ouverture, les suédois n'ont trouvé aucune peine pour se défaire du modeste Chili qu'ils ont dominé assez nettement d'ailleurs (28-18) lançant du coup la compétition qui s'étalera jusqu'au 30 de ce mois. Hier soir, c'était au tour de la France, tenante du titre ainsi que de notre sept national d'entrer en scène en affrontant respectivement la Tunisie et la Serbie. En tout, ils seront vingt-quatre sélections nationales dont les "Gros bras" de la discipline comme la France, la Croatie et l'Allemagne a se disputeront le titre mondial de cette 22è édition. Tenants du titre, les français devront cravacher dur pour espérer garder leur couronne, non seulement face aux autres prétendants au sacre, telles l'Allemagne, l'Espagne et la Croatie, mais également face aux "outsiders" comme la Suède (pays hôte), le Danemark et la Pologne, notamment. La mission est d'autant plus difficile pour le "sept" français qui aura à affronter, dans une poule A très relevée -- appelée "Groupe de la mort" -- des adversaires de taille à l'image des Espagnols (sacrés en 2005) et Allemands (couronnés en 1938, 1978 et 2007). Les deux grosses cylindrées africaines, Tunisie et Egypte, complètent le groupe A (domicilié à Kristianstad/Lund) en compagnie du représentant asiatique, le Bahreïn. Le groupe C ou se trouve l'Algérie ne manque pas de piquant, lui aussi, puisqu'il va réunir à Malmo et Lund, l'équipe de Croatie, championne du monde en 2003, le Danemark, un habitué des grands rendez-vous face à deux ex-ténors, la Roumanie et la Serbie, ainsi que l'Australie, un adversaires de moindre envergure. A l'instar des Verts, les trois deux autres représentants du continent africain a savoir la Tunisie et l'Egypte, aborderont la compétition avec l'ambition de passer le premier tour. Pour cela, ils doivent arracher l'une des trois premières places de leurs groupes respectifs. Ce qui n'est pas du tout évident notamment pour les tunisiens et les égyptiens dont la mission dans une poule, considèrè comme le groupe de la mort, n'est guère une sinécure. Quant à la sélection algérienne, sous la conduite de Salah Bouchekriou, elle abordera le tournoi sans complexe et avec la détermination de faire mieux que l'édition précédente disputée en Croatie ou elle avait termine a la 19e place.