Les participants à la réunion du groupe international de contact pour la Libye (GIC-L) ont affirmé, hier, à Addis-Abeba, que l'accord politique libyen, signé le 17 décembre 2015 et adopté le 26 janvier courant, était la « seule voie à suivre et qu'aucune autre initiative ne devrait être entreprise sans l'implication de l'Union africaine et des Nations unies ». Le groupe, qui a tenu sa 5e réunion en marge du 26e sommet ordinaire de l'UA et qui s'est félicité de la signature de l'accord, a estimé que « c'est seulement à travers des institutions étatiques unifiées qui bénéficient d'un large soutien populaire que la Libye pourrait relever les nombreux défis politiques, économiques, sécuritaires et humanitaires auxquels le pays est confronté ». La réunion a été coprésidée par le commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Smaïl Chergui, et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Martin Kobler. Les participants se sont réjouis du communiqué de la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini Zuma, se félicitant de la signature de l'accord politique libyen. Ils se sont aussi félicités de la résolution 2259 qui appuie et accorde une légitimité internationale à l'accord politique libyen et appelé les Libyens à « s'unir derrière l'accord politique libyen et à s'engager positivement afin d'achever la transition politique de la Libye avec l'objectif de mettre fin à la violence et de promouvoir la réconciliation nationale, basée sur la préservation de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale de la Libye, ainsi que sur le respect de la volonté du peuple libyen ». Les participants se sont félicités du rôle des pays voisins, l'UA, la Ligue des Etats arabes et l'Union européenne à travers des efforts concertés qui « contribuent à la paix et la stabilité en Libye ». A cet égard, les participants se sont félicités de la tenue de la 7e réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye le 1er décembre 2015, à Alger, du communiqué final adopté à cette occasion, ainsi que de la réunion internationale sur la Libye, tenue le 13 décembre 2015 à Rome. Ils ont, en outre, souligné l'importance que revêtent « une action internationale coordonnée, les consultations continues et le partage de l'information à travers la plateforme prévue par le GIC-L sous le leadership conjoint de l'UA et des Nations unies pour faciliter ces efforts ». Le groupe a souligné que l'accord politique libyen était la « seule voie à suivre, et qu'aucune autre initiative ne devrait être entreprise sans l'implication de l'UA et des Nations unies ».