Intervenant à l'ouverture des travaux du congrès de renouvellement des instances de la fédération de son parti à Tizi ouzou, le premier secrétaire national du FFS, Mohamed Nebbou, n'a pas manqué de mettre en relief l'œuvre et le combat du défunt Hocine Aït-Ahmed en invitant les nouvelles générations à s'en imprégner. Il rebondira sur le cheval de bataille actuel du FFS, le consensus national. « Nous allons continuer à œuvrer pour un plus large rapprochement entre les Algériens de tous les horizons pour un consensus national à même de préserver l'unité nationale, la cohésion sociale et l'intégrité territoriale de l'Algérie ». Il s'est aussi attardé sur la situation qui prévaut au Maghreb. D'abord en Libye en appelant à un règlement politique tant pour lui l'option militaire ne fera qu'accentuer le chaos. Puis dans l'édification du grand Maghreb : « l'édification démocratique du Grand Maghreb est pour le FFS un projet stratégique, une revendication et une exigence à la fois historique, politique et économique ». Pour lui, « c'est la seule option qui peut garantir la paix, a stabilité et le développement pour les peuples et les pays de la région. La construction du Grand Maghreb est la façon la plus appropriée pour résister à un ordre mondial dévastateu ». A une question relative à l'élection d'un nouveau président du FFS, Nebou dira que « Hocine Aït-Ahmed, qui a cédé le flambeau à la direction nationale lors du 5e congrès, reste le président d'honneur du FFS ».