Défi : Le Cabatna, pensionnaire de la ligue II, pourra-t-il réussir le miracle dans cette aventure affricaine face à des clubs assez huppés du continent ? Un challenge au-dessus des moyens des Batnéens mais qui ne les inquiéte pas. Tout Batna est mobilisé, selon des échos des Aurès, pour franchir ce premier test, vendredi, contre les Libyens de Benghazi. Une bonne occasion, disent les Batnéens, pour fêter le 79e anniverssaie de la création du club (27 janvier 1932). L'équipe, rajeunie, manque d'expérience mais jouera avec sa fougue. Même le coach du CAB, Boufenara, estime que l'adversaire «n'aura pas de repères puisqu'il ne connaît rien de notre équipe. Nous pourrons dès lors le dérouter et le surprendre». Dans ce genre de rencontres, l'imprévu et l'indécis planeront le long du match. C'est l'avis du directeur technique, Ameur Chaffik, déclarant à l'APS : « Nous avons visionné avec attention le jeu de notre adversaire lors de ses matches contre L'ESS. Les Libyens sont coriaces, surtout leurs attaquants mais leur défense présente des lacunes que nous essayerons d'exploiter». En tout cas, le CAB n'a rien à perdre et jouera sans complexe devant son public. Le CAB vise d'abord l'accession en ligue I. «Avec l'enblème national floqué sur le maillot rouge et bleu, nous nous donnerons à fond». On avance qu'un sponsor a promis une prime de 100 millions de centimes en cas de victoire contre le Nasr de Benghazi. Ce vendredi, le CAB jouera en grand comme l'avait fait en 1987-88 l'Entente de Sétif en remportant la prestigieuse Coupe des champions alors qu'elle était en division II. Le match sera dirigé par le Marocain Abdelaziz El Mehadji assisté de ses juges de touche Redouane Djiad et Mimoun Bikali. A Batna, on espère, au moins, débuter par une victoire. Pourquoi pas ?