La finale de la 46e édition de la Coupe d'Algérie de football, prévue samedi 1er Mai entre l'ES Sétif et le CA Batna au stade du 5-Juillet, va offrir aux puristes un plateau inédit avec des Batnéens qui rêvent d'une première consécration et des Sétifiens en quête d'un 7e trophée. Le champion d'Algérie en titre, l'ES Sétif, qui comptabilise déjà six trophées, compte bien récidiver 21 ans après sa finale gagnée face à l'autre équipe de Batna, le MSPB, en 1989, sous la houlette du regretté Mokhtar Aribi. De son côté, le CA Batna, qui s'est permis le luxe d'écarter de la course trois équipes de première division, en l'occurrence l'USMB, le MCA, et la JSK, aura à cœur d'ajouter à son tableau de chasse l'ESS, même si cette dernier jouit d'un capital expérience non négligeable. Toutefois, ce genre de rendez-vous indécis réserve des surprises, où la hiérarchie est souvent bousculée. La finale de la 46e édition de la Coupe d'Algérie sera dirigée par Haïmoudi qui sera assisté de Meknous et Bechirène. Le quatrième arbitre étant Bichari. CA BATNA Le Chabab veut rentrer dans l'histoire Le Chabab, ce club historique créé il y a 78 ans (1932), animera, pour la seconde fois de son histoire, la finale de Coupe d'Algérie face à un spécialiste, l'Entente de Sétif. Les Batnéens sont déterminés à inscrire leur nom dans ce registre, surtout que les fondateurs de ce club ont formé le premier noyau à l'origine de déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954. Pour l'histoire, les enfants des Aurès ont suspendu l'activité sportive lors de la Seconde Guerre mondiale et dès le déclenchement de la guerre de Libération, exactement le 4 novembre 1954 lorsque toute l'équipe seniors et juniors a rejoint le maquis. Le CAB a donné 64 martyrs au pays et est prêt à donner plus. A l'Indépendance, meurtri par une guerre destructrice, le CA Batna a mis du temps pour se refaire une santé. Division d'honneur, régionale, Nationale deux, treize ans pour accéder en Nationale une. Depuis, le manque de moyens, surtout financiers, n'a pas empêché le doyen des Aurès à vivoter en Nationale une, avec des aller et retour. Pour cette saison, son retour parmi l'élite a été planifié par l'équipe dirigeante avec comme objectif de jouer les premiers rôles. Le groupe cadre, composé de jeunes et d'anciens joueurs (quatorze au total), a été renforcé par des éléments jeunes et prometteurs. Kerboua, Kas, Bensaci, Fezzani, Louanes, Abdesselam pour ne citer que ceux-là. Le travail entrepris par Bouarrata Abderrachid à la tête de la direction technique a non seulement permis à l'équipe d'occuper une place honorable à l'aller (7e) mais aussi de discipliner les joueurs qui, malheureusement, non pas compris la portée de cette main de fer. Son départ a été regretté par l'équipe dirigeante et encore plus aujourd'hui, avec le fruit de cette qualification en finale de Coupe d'Algérie. Depuis la fameuse finale perdue en 1997, les dirigeants comme les joueurs ont pris conscience de leurs possibilités. L'entraîneur Mustapha Biskri, a préparé l'équipe psychologiquement pour réaliser et pourquoi pas surclasser l'Entente, actuellement meilleur club d'Algérie. Cette saison, le Mouloudia d'Alger ou encore la JSK, l'une des meilleures à l'échelle africaine, ont fait les frais de l'orgueil des camarades de Aribi déterminés à démontrer que leur présence à ce stade n'est pas le fruit du hasard mais celui d'un travail de longue haleine. Houadef Mohamed MUSTAPHA BISKRI (ENTRAÎNEUR DU CAB) : « Le rêve est permis » Mustapha Biskri a pris le train en marche mais a trouvé une équipe bien préparée physiquement et tactiquement par son prédécesseur, Abderachid Bouarrata. Il a accordé une importance particulière à la rencontre du championnat (CAB-ASK) jouée vendredi passé au risque de perdre quatre titulaires. Pour lui, cette finale se joue sur la préparation psychologique des joueurs qui doivent prendre conscience de leur possibilité, de leur niveau et surtout, fournir un rendement sur le plan groupe. Suivons sa manière de présenter cette finale. Le Soir d'Algérie : Vous n'avez pas parlé de finale avant le match CAB-ASK. Pourquoi ? Mustapha Biskri : Il était important pour nous d'assurer notre maintien à 70 % avant de penser à la finale. J'ai expliqué aux joueurs que faire sortir le Mouloudia d'Alger et la JS Kabylie, n'est pas une mince affaire. Les joueurs doivent comprendre que leur rendement maximum n'est pas encore atteint. S'ils prennent conscience de leurs capacités, ils procureront beaucoup de satisfaction au club. Aujourd'hui, vous êtes en face d'un spécialiste de la coupe, beaucoup de choses vont changer ? Battre le leader du championnat, est un exploit, battre la meilleure équipe d'Afrique c'en est aussi un, et pourquoi pas faire mieux face à un spécialiste de la Coupe. L'Entente est une formation qui renferme en son sein les meilleurs joueurs du pays. Toutefois, en football, il y a une logique dont on tient compte. Cette machine à ramasser les titres est prendre au sérieux, cela nous motive encore plus. Les joueurs sont prêts à se surpasser. Cette finale va nous permettre de situer notre jeune équipe par rapport à une autre grosse cylindrée de l'élite. Le mot de la fin... Je suis conscient de la difficulté de cette confrontation mais, cela ne nous empêche pas de croire en notre étoile. Il est regrettable de voir notre attaquant Kab, privé de finale, car je n'ai pas osé le préserver lors du match contre l'AS Khroub. Notre maintien avait la priorité. Toutefois, le groupe est décidé à créer une bonne surprise, celle de rentrer avec la coupe à Batna. Le rêve est permis ! Propos recueillis par H. M. FARID NEZZAR, PRESIDENT DU CAB : « Epingler l'ESS serait la cerise sur le gâteau » Le patron de Sogatrov est à la tête du CAB depuis plus de cinq ans et depuis une décennie en qualité de membre de bureau. Cette longue expérience lui a permis de mettre en place une structure et des mécanismes de gestion qui font du CAB, un club dépourvu de moyens, un club ambitieux au point de jouer les premiers rôles. Le Chabab Aurès Batna va-t-il profiter de cette finale pour prendre conscience de sa force et de jouer dans la cour des grands ? Le Soir d'Algérie :Beaucoup disent que si le CAB est en finale, c'est parce qu'il a eu la chance de jouer à domicile. Qu'en pensez-vous ? M. Farid Nezzar : Je préfère ne pas m'étaler sur cette histoire de tirage favorable et encore moins sur l'arbitrage, car une équipe forte parvient toujours au résultat, en témoignent les victoires de la JSK à Belouizdad et à Annaba. Le CAB est en finale, et il ne faudrait surtout pas imputer au fruit du hasard ou à la providence. Quel est le secret du retour parmi l'élite et cette finale ? Notre rétrogradation lors de l'exercice 2007-2008 était réellement due à un jeu de coulisses. Sur le terrain, nous avons réussi notre retour parmi l'élite lors de l'année 2008- 2009, mais une fois de plus, nous avons été victimes de hogra. C'est pour vous dire que c'est le travail de plusieurs années, la patience, les sacrifices qui nous ont permis d'être à ce stade. Et sans l'arbitrage dont beaucoup parlent, notre classement actuel en championnat serait autrement meilleur. J'ajouterais que nous serons à la hauteur de l'événement le 1er mai pour prouver notre force sur le terrain. Les joueurs sont déterminés à ramener le trophée à Batna coûte que coûte. L'Entente est, sur le papier, la meilleure équipe d'Algérie et celle est aussi spécialiste de la Coupe d'Algérie, c'est un autre grand défi pour le CAB ? Jouer la finale face à l'Aigle noir nous motive doublement car le statut de l'ESS impressionne. Cela nous donne plus de motivations. Epingler les Noir et Blanc sera la cerise sur le gâteau. Le mot de la fin ? J'appelle, tout d'abord, les fans du CAB à être nombreux à cette finale pour prouver leur attachement au club d'une part et d'autre part, soutenir les joueurs pour se donner à fond. Par ailleurs, cette finale nous met dans un couloir qui nous mènera vers la compétition internationale. Le CAB prendra une nouvelle dimension surtout qu'il s'apprête à passer au professionnalisme. Propos recueillis par H. M. ES SETIF Prêts pour gagner le pari En disputant la finale de la Coupe d'Algérie de football 2010, ce samedi face au CA Batna, l'Entente sportive de Sétif visera le 7e sacre de son histoire après avoir remporté six fois le trophée (1963, 1964, 1967, 1968, 1980 et 1990). Le premier titre des Noir et Blanc remonte à 1963, la première édition de ce trophée de l'Algérie indépendante, après leur victoire en finale face à l'Espérance de Mostaganem (1-0). L'ESS n'a pas attendu longtemps pour rééditer l'exploit. Puisque une année plus tard, soit 1964, il remporte son second trophée aux dépens du MO Constantine sur le score de 2 buts à 0. 1967 et 1968 verra encore l'ESS remporter son troisième et quatrième sacre face respectivement à la JSM Skikda (1-0) et au NAHD (3- 2). Douze plus tard, en 1980, l'ESS renoue avec la coupe en battant en finale l'USM Alger (USKA à l'époque) sur le score de 1 but à 0. Le dernier trophée remporté par l'Entente sera en 1990 face au MB Batna (1-0). L'heure de vérité L'heure de vérité a sonné pour l'Entente de Sétif qui sera de nouveau au rendez-vous avec l'histoire où elle tentera d'étoffer son palmarès par un autre titre de gloire. Les Noir et Blanc qui n'ont pas goûté à la joie de la coupe depuis 20 ans rêvent de remporter le sacre pour la 7e fois de leur histoire. Hadj Aïssa et consorts qui savent pertinemment qu'ils n'auront pas droit à l'erreur sont fermement décidés à offrir cette coupe à leurs supporters, lesquels ont toujours été présents pour les soutenir de bout en bout. Tous les joueurs sétifiens sont donc d'une débordante détermination à redonner le sourire à toute une ville qui a vécu toute la semaine écoulée au rythme de la finale. Les principales artères et avenues de Sétif jusqu'à ses quartiers populaires ont porté les couleurs Noir et Blanc. Tout y était : drapeaux, banderoles et autres oriflammes Les Ententistes dans cette finale de la coupe, devront faire primer leur meilleure expérience face à un adversaire batnéen avide de succès. Mais les joueurs des Aurès auront à faire primer leur enthousiasme et leur meilleure fraîcheur physique pour piéger leur vis-à-vis. En tout cas, les gars d'Aïn El Fouara se veulent humbles et modestes en se refusant de se présenter dans la peau de favoris. L'entraîneur Zekri est on ne peut plus clair à cet égard : « Il s'agit d'une finale de la coupe qui tire l'essentiel de son charme de l'indécision qui l'a de tout temps caractérisée. La coupe se gagne sur le terrain. L'équipe qui fera preuve d'une meilleure application tactique et davantage de concentration et de lucidité à tous les niveaux du jeu aura gain de cause. J'ai bien préparé mon groupe et rien n'a été laissé au hasard. C'est à lui de jouer à fond, sans calculs contre un adversaire cabiste que nous respectons à sa juste valeur. » Avec toutes les cartes en règle Les Sétifiens qui étaient fortement ébranlés par la densité des rencontres et la programmation marathon ont pu, progressivement, absorber l'impact psychologique et physique grâce à la sollicitude de toutes les parties prenantes du club. Les derniers résultats ont contribué à soigner le moral des joueurs et à assainir sensiblement l'ambiance générale. Le groupe Noir et Blanc abordera donc cette finale avec toutes les cartes en règle. Zekri mise sur la carte de l'expérience Le onze sétifien qui sera aligné samedi ne subira pas beaucoup de changements. C'est ainsi que la défense verra la titularisation, sur le flanc droit, de Raho et sur le côté opposé de Yekhlef. L'apport de ces deux latéraux devra, en principe, conférer plus de mordant au travail offensif sur les couloirs d'autant plus que l'un comme l'autre sont performants dans les montées sur les flancs tout comme ils seront utiles dans les centrages et sur les tirs des balles arrêtées. Ces deux ténors constituent, avec les autres chevronnés qui ont pour noms Laïfaoui, Diss et Belkaïd, une ligne défensive au métier consommé. La même remarque s'applique pour les deux pivots qui seront choisis entre Djediet, Ambane, Lemouchia et Delhoum, même si les deux derniers partent avec les meilleures chances d'être alignés d'emblée. Alors que Metref et Bouaza se chargeront de jouer en soutien des deux avants de pointe qui seront Hadj Aïssa et Hemani. Ainsi donc, l'Entente de Sétif évoluera en 4-4-2 un système qui privilégie les équilibres entre le jeu de la défense et de l'attaque. Mais au-delà de ces considérations d'ordre tactique, l'ESS pour espérer obtenir gain de cause, doit bien soutenir la pression en faisant valoir une solidité mentale à toute épreuve. Imed Sellami MOURAD DELHOUM « À chances égales » Le Soir d'Algérie : Quelle signification revêt pour toi cette finale ? Mourad Delhoum : C'est l'apothéose de toute une saison. Disputer une finale de la coupe est déjà en soi une consécration la remporter sera une juste récompense de tant de travail fourni tout au long d'une longue et harassante saison. Comment vois-tu venir cette finale ? Avec un réel et légitime optimisme. C'est que nous sommes déterminés à ne pas rater de si près le but. Gagner la coupe après celle de l'UNAF nous vaudra de marquer notre saison d'une pierre blanche. Pourtant, l'ambiance au début de la semaine n'était pas au beau fixe au sein du groupe... C'est que, moralement, nous nous sommes fortement ressentis de notre petite victoire en Ligue des champions d'Afrique face aux Zambiens de Zanaco. Mais peu à peu, tout a fini par rentrer dans l'ordre. Depuis notre succès face au CABBA, nous nous sommes mis à l'heure de la finale avec toute la concentration requise, et je suis convaincu que tout le groupe est fin prêt à remporter le grand pari. Comment s'annonce votre entreprise contre un ensemble batnéen qui ne manque pas d'ambition ? Notre mission ne sera pas aisée face à une formation du CAB qui impose le respect. C'est un ensemble au football simple et alerte et surtout réaliste. Il ne faut surtout pas perdre de vue que les hommes des Aurès ne sont que les tombeurs en quart de finale du MCA et en demi-finale de la JSK. Il y a lieu donc de se méfier des Cabistes. Comment comptez-vous vous y prendre pour espérer obtenir gain de cause ? Nous avons mis en place les schémas tactiques appropriés pour museler le CAB. Sans entrer, bien sûr, dans les détails, je dirais que nous avons bien préparé le dispositif adéquat à tous les niveaux du jeu, en fonction des points forts et autres faibles de la formation cabiste que nous connaissons dans le moindre détail. Où réside justement la force de l'adversaire ? Le CAB sait bien se défendre mais excelle aussi dans les contres et les débordements sur les couloirs où il s'avère souvent dangereux avec des joueurs de qualité. Au-delà des considérations d'ordre tactique où se situe la clef du match ? Au niveau mental. Sans la maîtrise des nerfs, le calme et une concentration de tous les instants, rien ne pourra marcher. Cette finale ne nécessite pas uniquement des jarrets mais aussi des têtes lucides. Soit. Mais ne penses-tu pas que l'ESS de par le marathon de football auquel elle se voit confrontée depuis le début de la saison risquerait d'afficher, à l'occasion, une moindre fraîcheur physique que son adversaire ? Je ne le pense pas. Mais n'empêche que dans le match, nous sommes tenus de bien doser nos efforts et tout se déroulera à merveille. En toute objectivité, estimes-tu que vous partirez favoris ? C'est le genre de considération qu'il faudrait éviter à tout prix. Non dans une finale de la Coupe, et c'est l'essence même de cette compétition, la notion de favori n'a aucun sens. C'est pourquoi je considère que les deux acteurs partent avec des chances sensiblement égales. Venons en maintenant à ce match. Comment allez-vous négocier vos chances ? Il est certain que nous affronterons une équipe qui se respecte, donc il faut savoir gêner l'adversaire. S'agissant d'un match de coupe, il ne faut pas se précipiter ni perdre notre sang-froid. Le mot de la fin ? J'espère répondre totalement à l'attente de notre cher public en lui offrant la précieuse coupe. Tout comme je souhaite que la finale soit sur tous les plans digne de la réputation de ces deux écoles de football. Les chances sont égales, on se connaît très bien, mais on se dépensera sur la pelouse du 5-Juillet pour remporter la coupe tant attendue à Sétif depuis une décennie, et que le meilleur gagne ! Propos recueillis par I.S. ECHOS En quête de réussite L'Entente de Sétif est à la recherche de sa septième coupe. En effet, l'équipe phare des Hauts-Plateaux n'a, depuis 1990, joué aucune finale. Malgré la présence de joueurs de talents, la réussite a manqué aux Noir et Blanc. Ceci confirme, encore une fois, que le trophée nécessite une concentration totale sans pour autant négliger un autre facteur important qui est la chance qui a tourné le dos à l'ESS maintes fois. Sans faute Le comité directeur a mis tous les moyens à la disposition du staff technique pour assurer une bonne préparation de son groupe. La mise au vert effectué à Sétif se déroule dans de bonnes conditions, selon les joueurs, qui ont été bien soutenus et encadrés. Le staff médical mobilisé durant cette période a donné les prestations nécessaires. Les responsables ont marqué leur présence et ont essayé à ce que tout ce passe sans accroc. Visionnage Pour bien étudier l'adversaire et arrêter le schéma tactique convenable, l'entraîneur a organisé des séances de visionnage de quelques matches du CAB, en particulier la rencontre de la demi-finale contre la JSK. La bataille du milieu La réussite de chaque équipe est tributaire du rendement de son entrejeu, c'est pour cela que Zekri a essayé de sélectionner les joueurs les plus frais et les plus en forme pour composer son milieu. En effet, le rôle de Lemouchia et Delhoum comme pivots est important devant des joueurs rapides. Pour la construction, il optera pour Metref qui doit montrer son talent et Bouaza qui jouera sa première finale de coupe d'Algérie sous les couleurs de l'ESS. Ce dernier, plein de qualité, pourrait être le maillon fort des Noir et Blanc. Des avants rapides L'attaque a toujours causé des soucis pour Zekri. Mais n'ayant pas d'autres alternatives, le coach sétifien fera encore confiance à Hadj Aïssa et surtout à Hemani qui fera tout pour exploser. Des latéraux actifs La rencontre se joue sur tous les plans et chaque entraîneur doit exploiter ses cartes gagnantes. Pour le coach sétifien, l'expérience de Laïfaoui et Diss pourrait stimuler le groupe. Il exige aussi que ces deux défenseurs contribuent au travail offensif permanent. Un public nombreux Malgré les 20 000 billets mis à la disposition des supporters de l'ESS, ce quota a été jugé insuffisant pour une grande équipe. Les fans qui ont obtenu leurs tickets apporteront le soutien moral nécessaire à leur équipe. I. S.
