Une appréciation positive sur le déroulement de la manifestation qui a débuté le 27 mars dernier a été constatée chez les parents et leurs enfants, nombreux à profiter des activités prévues en la circonstance, a expliqué Nabila Goumeziane. La première responsable de la culture à Tizi Ouzou a mis l'accent sur le travail qui a été fait au niveau des 15 ateliers organisés lors de ce festival auxquels plus de 600 enfants se sont inscrits. Ces espaces ont été dédiés à la promotion de la lecture publique et à l'écriture dans quatre langues (arabe, français, amazigh et anglais), ainsi que la sensibilisation à certaines pratiques négatives dans la société comme le gaspillage, a-t-elle précisé. Concernant l'atelier workshop art postal réservé aux enfants aux besoins spécifiques, Mme Goumeziane a déclaré avoir été particulièrement « émerveillée » par le travail d'un enfant non voyant qui a réalisé une enveloppe en braille, tout en insistant sur la nécessité d'encourager cette catégorie sociale à travers son implication dans les différentes manifestations culturelles ou autres activités. L'enfant en question ainsi que cinq autres handicapés ont été primés au même titre que 85 participants aux ateliers ouverts au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mammeri et son annexe d'Azazga, lors de la cérémonie de clôture. Sept autres écoliers ayant pris part au concours de l'écriture en arabe et en tamazight, organisé à Draâ Ben Khedda, dans le cadre de cette édition, ont également été récompensés hier. L'autre activité ayant suscité l'intérêt des enfants et de leurs parents durant la durée de la fête a été incontestablement le bibliobus qui a sillonné quatre localités de la wilaya, à savoir Tizi Ouzou, Azeffoun, Fréha et les Ouacifs. Au niveau de la place de l'Olivier du chef-lieu de wilaya, nombreux sont ceux qui ont accompagné leurs enfants pour découvrir ces bibliothèques mobiles et prendre conscience de l'importance de la lecture, a relevé la directrice de la culture qui a déclaré avoir suivi personnellement le travail accompli par ce bus aménagé en espace dédié au livre. « Pour aimer la lecture, il faut être en contact direct avec le livre. Le bibliobus et les bibliothèques communales qui ont accueilli des rencontres à l'occasion du festival constituent le moyen de rapprocher justement ce livre de l'enfant et l'encourager à lire », a-t-elle observé. En sus du livre, lecture et l'écriture, ce rendez-vous annuel a constitué un espace de divertissement et de récréation pour les enfants qui ont eu à profiter durant, cinq jours durant, de spectacles de magie, de clowns, de théâtre et de projection de films pour les jeunes abrités par la maison de la culture et son annexe d'Azazga, le théâtre régional Kateb-Yacine et la cinémathèque de Tizi Ouzou.