Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé, hier, que tout recrutement exigeait un concours conformément aux lois en vigueur. Dans une déclaration à la presse en marge des travaux d'un colloque national des directeurs des agences locales de la Caisse nationale des retraites, le ministre qui s'exprimait sur le dossier des enseignants contractuels, a précisé que la participation au concours pour bénéficier des mesures d'intégration dans le monde du travail « concerne toutes les catégories, à l'instar de tous les secteurs, et ce dans le cadre de la justice sociale et conformément aux lois de la République ». El Ghazi a rappelé dans ce sens que la ministre de l'Education nationale avait évoqué cette question avec « sagesse » et qu'elle traitait le dossier par le « dialogue » en coordination avec les parties concernées et les syndicats du secteur. Il a souligné que le secteur du travail accompagnait la ministre de l'Education dans sa démarche qu'il a qualifiée d'« ordinaire ». La ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, avait précisé lundi dernier lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats des négociations avec les enseignants contractuels, que la « revendication d'intégration directe sans condition est impossible », appelant les enseignants protestataires à participer au concours de recrutement prévu le 30 avril, d'autant plus que l'expérience professionnelle sera valorisée. Les enseignants contractuels qui poursuivent leur mouvement de protestation revendiquent l'« intégration sans conditions dans la Fonction publique et sans avoir à passer le concours national de recrutement ».