Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique M. Abdehafid Aourag et les représentants de quatre départements ministériels (Commerce, PME et Promotion de l'investissement, Travail et Culture) ont signé hier une convention de partenariat portant création d'emplois et d'opportunités de travail pour les universitaires. Cette convention signée en présence du ministre du secteur Rachid Haraoubia consiste en la création d'un consortium de partenariat entre les universités et les centres de recherche d'un côté, et des organismes sociaux et économiques des différents secteurs professionnels, de l'autre. Elle implique également plusieurs organismes professionnels et institutions spécialisées dont ALGERAC, ANDI, ANSEJ, CACI, IANOR, INPED, ONDA et ONML. Cette installation n'est que la concrétisation des instructions données jeudi dernier par le président de la République lors du Conseil des ministres, pour la création d'emplois au profit des diplômés, d'autant que l'université algérienne compte chaque année 180.000 diplômés. Ce partenariat vise la valorisation économique de l'activité de recherche et du développement technologique à travers le transfert des produits scientifiques et technologiques ainsi que le savoir vers le monde socioéconomique. Il permet également une meilleure lisibilité des projets et activités de recherche. Et ce, à la faveur des mécanismes prévus à cet effet et aux différentes structures (services de valorisation notamment) dont disposent les établissements d'enseignement supérieur et de recherche scientifique et les institutions de recherche dans différents secteurs. Selon M. Haraoubia, ce consortium de partenariat permettra aux institutions concernées d'avoir une représentation au niveau des universités et des centres de recherche qui offrira aux universitaires un soutien matériel et technique dans la réalisation de leurs projets. Il l'a, par ailleurs, qualifié de passerelle entre la communauté des chercheurs scientifiques et les organismes et entreprises professionnels ayant un grand besoin des diplômés de l'université algérienne, considérée comme référence à l'échelle maghrébine. Faut-il rappeler que sur les 20 meilleures universités à l'échelle maghrébine et nord-africaine, l'université de Constantine a été classée en tête de liste, suivie de l'université de Tlemcen (3e position) Bab Ezzouar (5e position). L'université d'Alger compte parmi les dix premières. Ce qui fait dire au ministre que l'université algérienne est en mesure de former aux besoins du développement socio-économique. La convention favorisera l'accompagnement du travail de la recherche scientifique, son développement et sa valorisation. Le directeur de la valorisation, innovation et du transfert technologique, M. Labed Seif Eddine, a mis en évidence la nécessité de promouvoir et de soutenir toutes les actions projetées visant à assurer et accroître le transfert du produit de la recherche. Un comité de pilotage a été créé pour accompagner la réalisation de ce partenariat.