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La petite et moyenne entreprise innove en ayant recours à la recherche scientifique 200 000 nouvelles PME seront créées d'ici à 2014, selon le ministère
Photo : S. Zoheir De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Le forum régional PME-université s'est ouvert hier matin à l'auditorium Med Seddik Benyahia de l'université Mentouri. Le but de cette rencontre, placée sous le thème «l'innovation au service de la promotion des PME», est de fructifier la recherche scientifique. «On entend mettre en œuvre un partenariat entre les PME, l'université et les centres de recherche», explique le directeur de la petite et moyenne entreprise, M. Achouri, ajoutant que «les résultats de la recherche scientifique seront mis à profit par les entreprises créées dans ce contexte» en plus de «l'accompagnement des jeunes universitaires innovants», dira-t-il. Ainsi, 3 conventions cadres ont été paraphées à l'issue de ce forum régional auquel ont pris part les directeurs de la petite et moyenne entreprise des wilayas limitrophes, les associations patronales, les chercheurs, les agences nationales de la valorisation de la recherche et du développement technologique, l'Institut national de la propriété industrielle (INAPI), le fonds de garantie et de crédit ainsi qu'un représentant du ministère de la PME et de l'Artisanat. La première convention a trait à l'appui à l'innovation technologique pour faire bénéficier les PME des avancées réalisées en matière de recherche scientifique. C'est un cordon ombilical direct qui liera désormais les laboratoires de l'université aux entreprises performantes et innovantes. La seconde convention introduit l'incubateur des entreprises. Ce dernier est mis en œuvre pour faire «bénéficier des étudiants dont le projet est innovant et les faire accompagner jusqu'à la concrétisation. Quant au dernier contrat de coopération, il associe l'université, la PME et les entreprises retenues à cet effet, à savoir l'AAHP en industrie pharmaceutique, Germma en mécanique et Safilait, une unité de production laitière. Pour sa part, M. Bendremaa, directeur sectoriel au ministère de la Petite et Moyenne entreprise, a révélé «la création d'un conseil et d'un prix national de l'innovation», indiquant qu'il est impératif de collaborer avec les universités du pays. En matière de soutien financier élaboré à moyen et à long terme, le même responsable mettra en relief les dispositifs d'appui à la caisse de soutien de l'investissement matérialisés par la mise en place de «centres techniques spécialisés et notamment la création d'un observatoire national d'innovation dont la mission demeure principalement l'évaluation des entreprises dans le développement». Le représentant de la tutelle a avancé le chiffre de 570 838 petites et moyennes entreprises recensées à travers tout le pays. Celles-ci enrôlent près de 1 700 000 employés. Leur domaine d'activité varie d'une contrée à une autre, précisera-t-il. «Le secteur privé détient le haut du pavé avec 408 155 entreprises, alors que le secteur étatique ne renferme que 162 000 unités. L'artisanat n'est pas en reste avec 162 000 entreprises. Pour ce qui est de Constantine, il faut savoir qu'elle totalise 9 000 entreprises et le taux de création aura atteint un seuil appréciable, puisqu'il avoisine les 83% dans les cinq dernières années», a-t-il poursuivi.