L'établissement public hospitalier (EPH) de Hassi-Messaoud (80 km au sud d'Ouargla) a été baptisé du nom du défunt moudjahid Hocine Aït-Ahmed, un des chefs historiques de la guerre de libération nationale. Présidée par les autorités de la wilaya d'Ouargla dans le cadre de la célébration du 71e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, cette commémoration a été aussi l'occasion d'inaugurer l'extension de cette structure de santé qui a permis d'augmenter sa capacité théorique de 90 à 120 lits. Une enveloppe de 382 millions DA a été réservée, dans le cadre du Fonds spécial de développement des régions du Sud, à cette opération d'extension et de réhabilitation de diverses installations de l'EPH, selon la direction de la santé et de la population (DSP) de la wilaya. L'opération d'extension, qui contribuera à combler le déficit enregistré jusque-là au niveau de cet hôpital, en matière de capacité de prise en charge médicale, concerne notamment un bloc des urgences doté de 8 lits d'observation, un service mère-enfant et un autre de médecine générale, indique le directeur du secteur, Fadel Messadok. Dans le but d'améliorer les prestations de santé et la prise en charge médicale spécialisées, destinées à la population de cette grande agglomération urbaine, en plus de malades venant de zones reculées, le staff médical à l'EPH de Hassi-Messaoud a été renforcé par 11 praticiens spécialistes, a-t-il fait savoir. Ce nouvel encadrement concerne différentes spécialités de base, dont la gynécologie, la chirurgie et la pédiatrie, précise le DSP. De nouvelles structures de santé, en cours de réalisation à travers la wilaya d'Ouargla, seront réceptionnées d'ici le premier semestre 2017 au plus tard, selon le même responsable. Il s'agit, entre autres nouvelles structures, d'un hôpital de 240 lits à Touggourt, d'un hôpital de 60 lits à El-Hedjira, d'un bloc chirurgical à l'EPH Mohamed-Boudiaf et d'un centre de transfusion sanguine à Ouargla.