Le boss de l'USC est allé plus loin en citant les noms de Djahid Zefzef, premier vice-président de l'instance fédérale, et Khelil Hammoum, président de la CFA, d'avoir comploté pour faire reléguer son équipe. Des accusations graves sachant qu'elles ne reposent sur aucun fondement, pour la simple raison que l'USC avait son destin entre les mains. En effet, les Jaune et Noir d'Oum El Bouaghi, qui recevait la JSM Bejaïa pour le compte de la dernière journée du championnat de Ligue 2 Mobilis, devait impérativement gagner ce match pour assurer leur maintien dans l'antichambre de l'élite, et ce, peu importe les résultats des autres matchs, notamment ceux des équipes concernées par la relégation. L'USC avait en face une équipe béjaouie menacée plus que jamais, elle aussi, par le spectre de la descente aux enfers mais a dû batailler pour ne pas subir le triste sort. La JSMB a réussi l'exploit de tenir en échec son hôte et réaliser son maintien dans un match officié correctement par l'arbitre Zouaoui. Les joueurs chaouis ne contrediront certainement pas ce constat puisqu'aucune contestation n'est venue remettre en cause la prestation du trio arbitral. Déduction faite, la CFA a donc bien fait de choisir Zouaoui pour officier ce match. Yahi accuse aussi les dirigeants du CRBAF et de l'ASK d'avoir arrangé le match suite à l'intervention de Zefzef qui est un enfant du Khroub. Lors de cette rencontre, faut-il le rappeler, les Khroubis, alors qu'ils étaient relégables en étant sur un score de parité (0-0), ont inscrit le but de la victoire à la 116e minute de jeu. Un temps additionnel de 16 minutes comptabilisé par l'arbitre en raison de l'envahissement de terrain causé par les supporters de Aïn Fekroun. Le referee n'a fait qu'appliquer le règlement et le but inscrit par l'équipe visiteuse (ASK) est venu dans l'ultime minute du temps additionnel et d'une manière valable. De ce fait, les arguments avancés par le président Yahi pour justifier ses accusations ne tiennent pas la route du fait que le premier tort a été causé par ses joueurs qui n'ont pas pu arracher les trois points salvateurs pour l'USC. Tout le reste, soit les accusations qu'on vient d'évoquer, est l'effet de la colère du premier responsable du club chaoui qui devrait être auditionné prochainement par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LNF). Selon des indiscrétions, Abdelmadjid Yahi risque une lourde sanction surtout qu'il s'agit d'une récidive de sa part. Il avait bénéficié auparavant d'une grâce de la FAF lui épargnant une longue suspension.