« La Tunisie est un partenaire porteur et nous devons booster notre relation commerciale en levant les obstacles qui freinent la volonté partagée de réaliser un partenariat fécond », a indiqué hier Bakhti Belaïb, ministre du Commerce lors d'un point de presse organisé en marge des travaux de la 4e commission mixte algéro-tunisienne de suivi des échanges commerciaux. Selon le ministre, au terme de cette rencontre, il a été décidé de la création d'un pôle d'exportation entre les deux pays qui aura pour objectif d'investir le marché africain. « Cette rencontre nous a permis d'identifier les obstacles qui retardent la promotion des relations commerciales bilatérales. Nous avons estimé qu'il est nécessaire de trouver une solution rapidement a ces entraves. » Il ajoutera ont des atouts économiques à faire valoir. Bakhti Belaib a estimé qu'il faut mettre les relations commerciales au niveau des relations politiques exemplaires que les deux pays entretiennent et réaliser des opérations d'investissement mutuellement bénéfiques. Et s'appliquer ensuite à faire connaitre les produits algériens et tunisiens sur le continent africain. Il mettra en exergue le savoir-faire des Tunisiens dans l'exportation qui peut servir de repère pour les producteurs algériens pour s'en inspirer. Pour le ministre du Commerce, l'Algérie, face à la crise, n'a d'autre alternative que de diversifier son économie. Il annoncera dans ce sens la tenue prochaine d'un forum économique entre les hommes d'affaires algériens et tunisiens en estimant qu'il y a possibilité d'entamer ce partenariat dans l'exportation des produits agricoles comme les dattes, très demandées sur le marché international. « Les deux pays ont d'énormes potentialités industrielles et agricoles qu'il faut valoriser au niveau de l'exportation », a-t-il insisté. Bakhti Belaïb dira sa conviction que les produits algériens sont de qualité et très prisés. Et trouveront rapidement leur place sur le continent africain. Pour sa part, le ministre tunisien du Commerce, Hacène Mocène, affirme que les deux pays peuvent surmonter les entraves qui contrarient pour le moment le développement des échanges et des relations partenariales notamment dans le secteur du commerce. « Nous allons vers une nouvelle stratégie qui repose sur un partenariat économique entre les hommes d'affaires des deux pays pour pouvoir arracher une place sur le marché africain. La Tunisie et l'Algérie sont prioritaires pour investir ce marché porteur et bien d'autres marchés », a-t-il déclaré.