« La femme n'est pas réduite à un quota au niveau de TAJ, elle est l'initiatrice et la pionnière qu'il faut accompagner pour réaliser le développement du pays parce qu'elle est la partenaire de l'homme dans toute entreprise. L'avenir de la femme est entre ses mains », a indiqué, hier, à Alger, Amar Ghoul à l'occasion de la clôture de l'université TAJ de la femme qui aura duré trois jours, du 12 au 14 mai, précisant que sa formation est le premier parti à avoir initié une université dédiée entièrement à la gent féminine. Ghoul s'est félicité de la présence massive des femmes, soit 3180, alors que l'on avait misé sur le nombre de 2000, ce qui dénote, dira-t-il, la capacité de mobilisation des militantes dans TAJ. Le premier responsable du parti a exhorté les participantes à s'investir pleinement dans leurs tâches au regard des défis économique, politique, social, culturel et sécuritaire qui attendent le pays. « Il faut être à la mesure des attentes des citoyens et de l'Etat », a-t-il dit, ajoutant : « A TAJ, nous assumons nos responsabilités en toutes circonstances dans la crise et la prospérité, et nous soutenons le programme du président de la République quelles que soient les provocations et les menaces qui pèsent sur l'Algérie et la région ». La position de la femme ne sera que renforcée et sa représentation dans TAJ sera toujours de qualité, selon Ghoul. Les recommandations des ateliers de travail ont toutes appuyé la participation de la femme à l'essor économique du pays. L'alternative économique existe, selon Ghoul qui a fait savoir qu'un plan de relance est en préparation au niveau du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour préserver les équilibres budgétaires globaux, et sera soumis au Conseil des ministres une fois que le dossier élaboré. S'agissant de la situation qui prévaut actuellement et des risques de déstabilisation, Amar Ghoul a fait savoir que l'heure est grave et pour cela « un autre 1er Novembre est nécessaire pour préserver la stabilité et la sécurité du pays ». « Il faut faire barrage à toutes les tentatives de division du peuple algérien, des plans sionistes et des idées destructrices qui veulent pousser le pays au chaos en essayant de créer la fitna parmi les citoyens de Kabylie, de Ghardaïa, chez les Chaouia ou ailleurs », a-t-il indiqué, en lançant un appel à « la vigilance de tout le monde car la sécurité ne relève pas uniquement des prérogatives des pouvoirs publics ». Le peuple doit être mobilisé aux côtés de son gouvernement devant la menace du printemps arabe auquel des forces obscures veulent arriver. Dans ce sens, il n'a pas manqué de rendre hommage aux éléments de l'Armée nationale populaire et aux forces de sécurité qui veillent sur la sécurité du territoire national et au niveau des frontières notamment. Ghoul a indiqué que son parti peut jouer le rôle de médiateur entre les partis au pouvoir et ceux dans l'opposition sans aucun complexe dans le but de préserver les acquis du pays et de veiller sur sa souveraineté. A une question relative à l'affaire El Khabar, le président de TAJ a affirmé que ce dossier est d'ordre commercial, il est entre les mains de la justice seule à même de trancher la question.