à quelques jours du ramadan, les prix des fruits et légumes, des viandes et autres fruits secs demeurent stables dans les marchés d'Alger-Centre. Les produits les plus prisés en ce mois sacré n'ont pas connu d'augmentation sensible. En ce samedi 21 mai, jour de repos, beaucoup de familles sont sorties faire leurs emplettes en prévision de cet invité de marque. Les produits qu'on peut stocker sont achetés par des consommateurs qui ne veulent pas attendre le jour « J » pour s'approvisionner. Il s'agit notamment de la tomate en conserve, le frik, les pruneaux, les dattes, le raisin, les amandes et autres fruits secs. Quant aux légumes frais, les consommateurs évidemment le jour « J » pour les acheter. D'autres, dont le budget ne leur permet pas de faire face aux hausses des prix parfois exorbitantes, ont pris les devants en achetant certains légumes utilisés dans des plats habituels (chorba, h'rira) pendant ce mois comme la tomate fraîche, la courgette et les ont congelées. Des mères de famille ont rempli leurs couffins de différentes épices, pois chiches, frik, amandes et raisins secs. Au marché Amar-El Kama, sis au- dessus de la rue Ali-Boumendjel, et celui des arcades, l'on se bouscule pour se frayer un chemin alors que pour le consommateur lambda, les prix actuels sont un peu élevés. Jugez-en : le kilogramme de pomme de terre coûte 50 DA, la tomate, 100 DA, la courgette entre 80 et 100 DA, le navet à 100 DA, la carotte entre 70 et 80 DA, le haricot vert à 200 DA, le citron à 240 DA, le fenouil à 80 DA, les petits pois à 140 DA, la botte de coriandre ou de persil 20 DA. Concernant les viandes blanches, les prix sont restés stables. Le poulet coûte entre 350 et 650 DA. L'appréciation par les consommateurs des prix se fait généralement en fonction du pouvoir d'achat et du budget de tout un chacun. Les vendeurs de détail, quant à eux, disent ne pas augmenter les prix de manière systématique. « Quel que soit le prix de vente au détail, nous ne prenons que notre marge bénéficiaire. Si augmentation il y a la veille ou la première semaine du ramadan, il faudra voir d'abord au niveau du marché de gros et tout le circuit de distribution », a expliqué un commerçant. Les consommateurs accostés appréhendent, pour leur part, une éventuelle envolée des prix comme à l'accoutumée notamment les premiers jours de ramadan, d'où la ruée vers les marchés en ces jours précédant le mois sacré.