« La majorité des textes de loi découlant de la nouvelle Constitution du pays sont prêtes. Certains d'entre elles seront soumises aujourd'hui au Conseil des ministres pour approbation », c'est ce qu'a déclaré, hier, à la presse Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, en marge d'une séance plénière consacrée à l'adoption de trois nouvelles lois. Il a annoncé, dans ce sillage, que le projet régissant la mise en place d'un conseil national des droits de l'homme figure parmi les textes en question. Sur un autre registre, et en réponse à une question sur l'affaire El Khabar, il a invité la presse à ne plus « commenter » les décisions de justice « pour aider à répandre la culture du respect de la loi dans le pays ». La Constitution est claire sur ce plan, dira-t-il en précisant que toutes les réformes engagées ont pour but de protéger au mieux la dignité et les droits des personnes. Qu'en est-il des personnes poursuivies pour des actes terroristes ? Le garde des Sceaux s'est contenté de dire que leur nombre « est minime » comparé à d'autres pays. « Certains sont identifiés et font l'objet de mandat d'arrêt et d'autres non », indique-t-il. Il ajoutera, à cet effet, que l'Algérie avait proposé au Conseil des ministres de la Justice arabe la criminalisation du paiement de la rançon, en rappelant qu'elle avait déjà suggéré l'amendement de deux conventions, l'une concernant la lutte antiterroriste et l'autre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.