Plus de 60% du domaine minier en hydrocarbures algérien est ouvert à la prospection avec une superficie de 1,5 million de kilomètres carrés. Une richesse sous-exploitée qui incite les pouvoirs publics à mettre le cap sur la prospection tous azimuts à travers des opérations de partenariat. Lors de la journée d'information organisée, hier, par l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) au siège du ministère de l'Industrie et Mines, des experts ont tenu à vulgariser les facilitations prévues par la loi no 13-01 de 2013 sur la prospection dans le domaine minier. Selon Djamel Bitata, directeur du comité de direction d'Alnaft, Sonatrach a lancé la prospection dans le cadre d'un consortium avec le partenaire italien ENI, dans le nord de Timimoune, dans le cadre de cette loi. Selon lui, c'est le premier partenaire étranger qui prospecte à la lumière de cette loi régissant le domaine des hydrocarbures, qui nécessite juste une autorisation et des moyens techniques et financiers. « Les compagnies intéressées peuvent demander l'autorisation pour pouvoir réaliser des activités de prospection, études géologiques et des forages synthégraphiques. Cette loi fait appel à la concurrence dans la prospection, car c'est une étape essentielle avant l'opération de recherches », i,ndique le responsable d'Alnaft devant des représentants des compagnies pétrolières étrangères. Dans son intervention, il explique aussi la nouvelle synergie mise en place par l'Alnaft en termes de dialogue et de concertation avec les partenaires étrangers en vue d'exploiter le maximum de surface de gisement minier. Cette dynamique, selon Djamel Bitata, entre dans le cadre de la nouvelle politique de l'Agence qui œuvre à apporter des clarifications sur le cadre réglementaire qui régit l'activité des hydrocarbures en général. « L'objectif est de donner aussi l'opportunité aux partenaires étrangers de s'exprimer sur leur centre d'intérêt dans l'objectif de promouvoir le domaine minier algérien. C'est là le principal objectif de cette journée d'information qui nous incite à apporter plus de clarifications sur l'ensemble du cadre légal, réglementaire, contractuel, notamment le système fiscal régissant l'investissement dans le monde pétrolier algérien », a souligné le même responsable avant de céder la parole aux experts algériens. Selon les intervenants, les gisements se trouvent dans le Sahara central et occidental mais aussi dans le nord de l'Algérie, plus précisément dans le Nord-Constantinois.