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Une poétesse en quête de reconnaissance
Ouiza Aït Gherbi
Publié dans Horizons le 09 - 07 - 2016

Ceux qui ont lu ou écouté ses poèmes sont unanimes. La poétesse Ouiza
Aït Gherbi mérite d'être reconnue à sa juste valeur. Elle a un talent certain dans la prose en tamazight révélé déjà dans deux recueils, « Tighri N'Tassa » (le cri du cœur) composé de 38 poèmes et « Chwami » (les cicatrices) qui en compte 50. Elle a aussi enfoui dans ses tiroirs un recueil en français. « Les Flammes éternelles », composé de 57 poèmes, est en instance de publication, mais pose problème. Les maisons d'édition contactées ont exigé une avance de 70.000 DA pour couvrir certains frais. A la recherche d'un emploi avec son diplôme de technicienne supérieure en bureautique, elle ne dispose pas de cette somme. Ouiza Aït Gherbi s'est mise très jeune à la poésie. Elle était haute comme trois pommes lorsqu'au collège, elle griffonnait des textes sur un cahier. « Lors d'une composition de français au collège de Mekla que je fréquentais en 2e AM, notre professeur nous avait permis de rédiger un paragraphe ou un poème traitant du même sujet que le texte. Sans me rendre compte, je me suis mise à rédiger des vers. Les mots coulaient de source. Je ne m'étais pas rendu compte que je pouvais écrire avec une telle facilité. J'avais obtenu la meilleure note de la classe ce jour-là et ce fut une sorte de déclic. »
Ouiza Aït Gherbi écoutait énormément la Chaîne II, notamment les émissions poétiques de Rabah Guerroudj et « Les chanteurs de demain » de Hamid Mdjahed. « C'étaient ma seconde famille », dit-elle. Depuis, elle ne s'est plus arrêtée d'écrire. En 1996, son rêve se concrétise. Etant l'invitée de l'émission de son idole Rabah Guerroudj, elle déclamera dans le studio des poèmes inspirés de son vécu. La perte de sa mère âgée de 41 ans, alors qu'elle en avait 22 ans, l'a terriblement affectée.
Le chagrin, l'amour mais aussi l'espoir sont omniprésents. Le 15 mars 1995, elle fit sa première apparition publique sur les planches de la maison de la culture Mouloud-Mammeri, lors d'un récital poétique organisé par une association. « J'y étais par hasard, je déambulais dans la cour avant que je n'apprenne qu'il y avait un récital poétique dans la salle. Une fois à l'intérieur, les organisateurs m'ont fait monter sur scène. » Figure familière de la scène culturelle locale, au mois de septembre 1999, elle prit part, pour la dernière fois, au Festival de la poésie Lounès-Matoub. Son mariage juste après la tiendra éloignée, son mari lui ayant interdit de se produire publiquement. Il ne réussira pas tout de même à l'empêcher de continuer à donner libre cours à son inspiration. « Il m'aidait en écoutant ou en lisant ce que j'écrivais. Il avait compris que la poésie était en moi. Elle y habite toujours d'ailleurs », nous confie-t-elle. Monsieur finira par lui permettre d'aller à la rencontre d'autres poètes ou artistes au point de participer au dernier album de Arezki Louizini dans son nouvel album « Thasawen » et du groupe Acharchar.
A ses temps perdus, entre la prise en charge du foyer et de ses trois enfants (Arezki, Mhend et Mélissa) au village Guendoul (commune de Fréha), où elle réside, et ses écrits, Ouiza Aït Gherbi aime écouter les poèmes de Hamid Mdjahed, Benmohamed, les chansons de Lounès Matoub, Lounis Aït Menguellet, Farid Ferragui, Yasmina et Malika Domrane. « Les textes sont tout simplement remarquables », nous dira-t-elle. Elle aime aussi lire des classiques comme Baudelaire ou le poète Pierre Cléon, devenu son ami sur facebook. Pour conclure, elle dit faire sien son poème « Sable mouvant » où il décrit les difficultés du poète mais aussi sa paix intérieure.


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