En fait et à propos de ce CA, c'est le flou artistique tant tout porte à croire que l'on ne maîtrise pas les textes en vigueur en matière de gestion d'un CA. Avant de revenir sur cette question d'exclusion, la question qui reste posée est celle de savoir comment on est passé de 7 à 11 membres. Par quel truchement en est-on arrivé là ? Pour rappel, le conseil d'administration de la SSPA/JSK au capital social de un million de dinars était, selon les statuts initiaux et établis par un notaire, composé à sa création de 7 membres qui se sont répartis les actions comme suit : 70% soit 700.000 DA pour le CSA/JSK représenté par son président Hannachi Mohand Chérif, 30% soit 300.000 DA sont répartis à raison de 9% soit 90.000 DA détenus par Hannachi Mohamed Chérif, 3% soit 30.000 DA détenus par Kana Rachid, 3% soit 30.000 DA détenus par Zemerli Ahmed, 3% soit 30.000 DA détenus par Azouaou Rachid, 3% soit 30.000 DA détenus par Mellah Azzedine et 3% soit 30.000 DA détenus par Doudah Ali, soit 100% des 1.000.000 DA. C'est dire que l'on a pris la JSK avec 90.000 DA pour le premier actionnaire et 30.000 DA pour les autres. Par la suite, et à la faveur des textes qui interdisent le cumul, il a été procédé à l'intronisation de Samy Idress à la tête du CSA, l'actionnaire majoritaire faut-il le rappeler. Il était normal que ce dernier intègre le CA en sa qualité de représentant du CSA. Il reste à savoir aujourd'hui par quel truchement les autres actionnaires, à savoir Yazid Yarichene, Azouaou Rachid, Bouzit, Mellah, Kerdache et Hadj Larbi, les exclus, et Malik Azlef, Nassim Benabderrahmane, Khelifa Chioukh, les maintenus, ont-ils intégré le CA ? Or, pour le faire, il faudrait que l'un des actionnaires cède ou vende ses actions ou que la SPA ouvre son capital qui doit porter sur les 70% du CSA. Or, il se trouve que si les actionnaires initiaux avaient cédé leurs parts, notamment ceux ne figurant plus dans le nouvel organigramme ou liste d'actionnaires, et à moins qu'ils les aient vendues une par une, le nombre d'actionnaires ne pourrait atteindre 12. A moins que le capital soit ouvert à l'insu de tous dans la mesure où cette ouverture souvent annoncée par le président du conseil d'administration n'a jamais été suivie d'effets, notamment publiquement. D'où le flou artistique qui entoure cette question sur laquelle les pouvoirs publics, dont la FAF, avaient demandé expressément aux clubs d'ouvrir leur capital, devraient sérieusement se pencher.