Dans l'Antiquité, la ville romaine de Theveste servit de lieu de garnison pour la IIIe Légion Auguste. Aujourd'hui, les vestiges romains de Tébessa sont le principal attrait de la ville. L'ancienne enceinte byzantine ceinture l'agglomération. L'une de ses quatre portes est un arc de triomphe, à proximité duquel se trouve un temple dédié à Minerve. L'ensemble basilical est très bien conservé. L'édifice, consacré à une sainte locale, Sainte-Crispine, date de la fin du XIXe siècle. Tébessa dut sa prospérité ancienne à l'agriculture, notamment à la culture de l'olivier. Le pays est couvert de vestiges de villages, de fermes et d'exploitations rurales, en particulier de fabriques d'huile. Ses richesses arbustives ont disparu et ne semblent pas près d'être reconstituées. A l'exception d'une zone assez étroite de jardins et dans les environs immédiats de la ville, le plateau de Tébessa est maintenant le pays à céréales. Les récoltes y étant entièrement dépendantes de l'abondance et de l'opportunité des pluies. De nombreux vestiges de mausolées, d'églises chrétiennes, de forts byzantins. On ne signalera donc que les plus faciles à visiter. Certains paysages valent aussi d'être contemplés, notamment celui d'Youks. Une promenade dans un centre minier ou une randonnée sur le plateau donneront enfin la caractéristique des paysages du Sud-Constantinois. Parmi les communes les plus importantes de la wilaya de Tébessa qui en compte 28, nous trouvons Tébessa, Chéria, Bir El Ater, El Aouinet et Ouenza. Tébessa est une région agropastorale célèbre par la qualité de son mouton, la majesté de son cheval et la splendeur de ses tapis. Foyer artisanal, Tébessa est aussi un important centre commercial et agricole, et possède beaucoup de ressources minières de notoriété mondiale (fer et phosphates) et forestières. Tébessa est aussi la ville natale de la grande figure cheïkh Larbi Tébessi dont la mémoire qui est toujours honorée, préservée, restaurée et classée n'échappe pas, loin s'en faut, à la modernité.