Une semaine après la rentrée scolaire 2016-2017, les manuels scolaires ne sont toujours pas disponibles dans la plupart des établissements scolaires. La mauvaise distribution des livres a contraint les enseignants à retarder les premières leçons prévues pour le deuxième jour de la reprise des cours. Cette situation a quelque peu mis dans l'embarras les parents qui cherchent désespérément le fameux livre que réclament chaque jour leurs rejetons. Le parcours du combattant. Depuis la rentrée scolaire, les points de vente de l'Office national des publications scolaires (ONPS) sont, en effet, pris d'assaut par les parents d'élèves. Une situation qui prouve qu'il y a défaillance au niveau de la disponibilité des manuels scolaires dans les établissements éducatifs. Messeguem, inspecteur général au niveau du ministère de l'Education, contacté par nos soins, confirme qu'il y a une mauvaise distribution au niveau des wilayas. Selon lui, la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, a donné une date d'échéance jusqu'au 15 septembre pour que l'ONPS épuise tous ses stocks de sorte à ce que chaque élève puisse disposer du manuel scolaire. En outre, notre interlocuteur avoue qu'il y a un retard au niveau de l'impression, en particulier le kit de la langue arabe et le livre des mathématiques. « les livres de ces deux matières ont connu un retard dans l'impression du fait qu'ils étaient les derniers à être homologués par la commission nationale d'homologation des livres scolaires », a argué Messeguem, en confirmant que tout le stock des manuels au niveau de l'ONPS a été distribué. Pour Djamila Khiar, présidente de la Fédération nationale des parents d'élèves, le manque est provoqué par les chefs des établissements scolaires qui ne se sont pas bien approvisionnés pour faire face à la demande en livres, particulièrement ceux de deuxième génération. « Ce n'est pas la faute à l'ONPS. La rareté des manuels scolaires dans les établissements scolaires a été provoquée par les intendants et les responsables des établissements scolaires qui se sont approvisionnés par des petits quotas pour éviter un surplus », explique la représentante des parents d'élèves. Non sans s'indigner devant cette situation qui pénalise les élèves au début de l'année scolaire.