Parmi les douze films algériens programmés à Ouagadougou (Burkina Faso) au Fespaco dont le festival annuel en est à sa 22e édition, il en a été honoré deux. Il s'agit des deux longs métrages «Voyage à Alger» de Abdelkrim Bahloul et «Essaha» de Dahmane Ouzid en plus des 3 prix spéciaux décernés vendredi dernier au soir, ont décroché 3 autres distinctions à la clôture de cette manifestation cinématographique la plus prestigieuse d'Afrique. «Voyage à Alger» a ainsi raflé le prix du meilleur scénario, ainsi que le prix de la meilleure interprétation féminine, pour Samia Meziane qui joue le rôle d'une mère qui s'est battue farouchement pour préserver la demeure de ses enfants. Quant à «Essaha», une comédie musicale signée, Dahmane Ouzid, elle a décroché le prix de la meilleure affiche. Côté court métrage, c'est «Garagouz», Abdenour Zahzah , l'autre Algérien qui a remporté le Poulain d'or de Yennenga. Par ailleurs L'Etalon d'or de Yennenga, prix suprême du palmarès du Festival du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), a été attribué au Long métrage de fiction marocain «Pégase», signé Mohamed Mouftakir. Ce prix, remis lors de la clôture de la 22e édition du Fespaco qui s'est tenue à la capitale burkinabais du 26 février au 5 mars, fait du Maroc le deuxième pays, à côté du Mali détenant le plus grand nombre d'Etalons d'or de Yennenga, trois. “ Pégase” , premier long métrage du réalisateur, a reçu une critique positive lors des projections des films en compétition. Le film raconte l'histoire d'une femme jeune fille enfermée dans un hôpital psychiatrique, victime d'un traumatisme qui lui fait croire qu'un démon veut la tuer. L'Etalon d'argent a été attribué à «Un homme qui crie» du Tchadien Haroun Mahamat Salah, qui met en scène «Un père, maître nageur, en colère». L'Etalon de bronze est revenu à la comédie romantique «L'homme idéal» réalisé par l'Ivoirien Owell Brown qui raconte le dilemme d'une belle jeune fille entre deux prétendants, avec une fin «pas du tout prévisible», selon la critique.