Dans le cadre de la campagne contre la grippe saisonnière, la wilaya de Tipasa a reçu cette année 20.400 doses de vaccin antigrippal. Selon Dr Amrani, directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya, ce quota répond aux besoins de la population, particulièrement aux franges vulnérables. « Depuis le lancement de la campagne, tous nos structures et établissements de la santé publique sont à pied d'œuvre pour accueillir et prendre en charge nos concitoyens, et ce quelle que soit l'affluence quotidienne. En un mot, nous sommes prêts à réussir cette campagne comme nous l'avons fait précédemment », assure le directeur de la santé de Tipasa. Et d'ajouter : « Les 20.400 doses de vaccin seront réservées en priorité aux personnes vulnérables, à l'instar des femmes enceintes, des malades souffrant de pathologies chroniques et des enfants. » A l'instar de la campagne précédente, on s'attend à Tipasa à ce que la demande sur le vaccin antigrippal soit forte, sans pour autant, affirme un responsable de la DSP, perturber sa disponibilité dans les centres de vaccin qui couvrent l'ensemble des communes de la wilaya. « Le vaccin antigrippal est également disponible dans les pharmacies d'officines. Tout compte fait, il n'y a pas de risque qu'il y ait pénurie, aussi brève soit-elle », rassure un fonctionnaire de l'EPSP de Bou-Ismail. « Chaque année je me fais faire un vaccin antigrippal. C'est devenu pour moi une habitude, car son efficacité n'est plus à démontrer », confie Mohamed, un ancien moudjahid, âgé de 85 ans et habitant à Hadjout. Et d'ajouter : « Il y a de cela quelques années je souffrais énormément en hiver. Constamment j'étais malade, car à mon âge je suis devenu très vulnérable au froid. Seulement, depuis que je me vaccine, mon nez par exemple ne coule plus. C'est le signe évident que ce vaccin est efficace. » A l'en croire, le réflexe de se faire faire un vaccin contre la grippe saisonnière est devenu un acte familial. Même son épouse, âgée de 79 ans et souffrant d'une grave maladie, se fait chaque année vacciner. « Bien que je n'aie pas encore 60 ans et encore en bonne santé, je ne rate jamais l'occasion de me vacciner contre la grippe. Mieux vaut prévenir que guérir, d'autant qu'avec la nature de mon travail, je ne suis pas du tout à l'abri d'un coup de froid en hiver », souligne un agent de la police judiciaire à Tipasa.