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Les auteurs arabophones en force
Le Sila s'ouvrira bientôt
Publié dans Horizons le 19 - 10 - 2016

Dans son versant arabophone, la prose algérienne sera, comme d'habitude, présente en force. Une bibliographie riche et variée occupera les rayons du grand rendez-vous éditorial prévu du 26 octobre au 5 novembre prochains à la Safex. Wassini Laredj, Amine Zaoui, Habib Sayah, Mohamed Sari seront présents. A leurs talons s'accrochent par contre de jeunes auteurs. Eux aussi sont bien décidés à s'imposer. Il s'agit de celles et ceux qui incarnent « la nouvelle vague » littéraire. Les noms, du moins pour certains, font le buzz dans les réseaux sociaux spécialisés, à l'image de l'étonnant Saïd Khatibi, ou encore Seddik Hadj Ahmed...
Du haut d'un parcours couronné de succès, et une notoriété internationale rarement démentie, Wassini Laredj se présente aujourd'hui comme le « porte-parole » des belles lettres algériennes. Auteur d'une riche bibliographie traduite en plusieurs langues (Le Livre de l'Emir, La Maison de l'Andalou, Le Royaume du papillon), l'homme au chapeau melon signera son dernier-né, fraîchement publié aux éditions Enag, « Les épouses de Casanova. » La fiction, tant attendue par un lectorat fidèle et par la critique qui fourbit ses claviers, ou ses stylos, met en scène l'histoire d'un homme polygame. Sur son lit de mort, il réunit ses cinq femmes dont sa servante, pour faire son mea- culpa et expier ses forfaitures.
Le romancier a fait appel à Casanova pour ébaucher le portrait d'un séducteur repenti. « On connaît l'histoire de Casanova qui entretenait des relations régulières avec plusieurs femmes. On le surnommait l'homme magicien, ou l'hypocrite. C'était un homme très cultivé et pas un quelconque personnage », confie-t-il aux médias à la veille de la sortie du livre. « C'est un roman féminin à 100%. Il s'introduit au tréfond de la psychologie de la femme loin d'être innocente de sa situation malgré l'injustice de la société », ajoute le romancier. Bien plus « féministe » et tout aussi prolifique, Amine Zaoui retrouve, lui, ses lecteurs (en langue française, il a publié Un incendie au Paradis) avec « Essak fawka essak, fi thoubout hilal el Oôchak » (coédition : Al-Dhifaf-El Ikhtilaf). Le roman retrace la vie d'une famille réunie par l'amour avant de sombrer à cause d'une succession d'événements liés à la violence de l'histoire. Ses héros sont les frères Abdennour et Idris, et la tante Mimouna, une veuve, belle et provocante qui voit passer sa vie sans grande aspérité. S'il se place comme un écrivain de son temps, le « briseur de tabous » promet une nouvelle aventure. Il s'agirait d'une littérature de haute facture. L'esthétique est l'affaire des « grands », diront beaucoup. Et c'est justement le cas de Mohamed Sari (Pluies d'or, prix Escales littéraires d'Alger, 2016) ou de Habib Sayah, avec « Le Colonel Zbabar » ou peut-être, son nouveau-né « La Mort à Oran ».
Nouvelle vague
Dans le sillage de leurs aïeux ou en rupture de ban, les nouveaux romanciers revendiquent une part de gloire littéraire. Parmi eux, Seddik Hadj Ahmed, dont le dernier roman - et second après « La République des Ziouane » - « Camarade, compagnon de l'injustice et de l'égarement » paru cette année aux éditions Fadhaate et Mim. Saïd Khatibi, ébauche une belle fiction « Quarante ans en attendant Isabelle » qui met en scène un personnage bien réel : la célèbre écrivaine-nomade suisse Isabelle Eberhardt qu'il tente de faire découvrir pour les uns, redécouvrir pour d'autres. Samir Kacimi signe « Kitab Al Machaâ, Halabil El-Naskha El-Akhira » pour compléter sa grosse œuvre « Halabil » parue il y a cinq ans. Boumediene Belkebir publie une nouvelle prose, « Le mythe de l'homme fort » où il est question d'exil et d'identité. Karima Aïtouche donne rendez-vous à ses lecteurs autour du roman « L'autre visage de Monalisa » . Enfin, Siham Boukhrouf dans « Le poète de la pluie » et Nadjat Ben Djedda dans « Larmes dans les yeux de la lune ».


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