De l'aveu même des participants étrangers, submergés par le décor féerique et la splendeur du Sahara algérien, parfaitement sécurisé. Les craintes sont totalement dissipées après une période de doute suite aux insuffisances enregistrées lors de la première édition. Les pilotes s'adonnent à cœur joie à faire entendre le vrombissement de leurs moteurs, brisant le silence du grand désert algérien. La routine est cassée. Les terrains sablonneux, caillouteux et surtout risqués, servent de théâtre d'exhibition pour les dizaines de pilotes, étrangers et nationaux, engagés dans cette compétition. Celle-ci est désormais rehaussée par son caractère officiel après son inscription au calendrier international de l'instance mondiale. Les pilotes ayant « boudé » l'épreuve par crainte de revivre la « mésaventure » de l'année passée regrettent visiblement leur attitude hâtive. Le célèbre pilote néerlandais, Alwine, lauréat du premier rallye international d'Algérie, l'a confirmé. Invité par Arak Sport Organisation, Alwine a assisté à l'étape de Hassi Messaoud. Il est reparti sur Alger avec un avis positif sur les progrès organisationnels, mais déçu par son absence. Le président d'Arak, Mohamed El Ghouti, le révèle : « J'ai invité Alwine à voir de près le déroulement de l'étape de Hassi Messaoud. Il m'a annoncé avoir mieux fait de participer à cette nouvelle édition ». Un témoignage accablant pour tous ceux qui ont tenté de porter atteinte à l'image de l'Algérie. Un pays stable, en net progrès, mais aussi attaché au développement de son tourisme. Le Challenge Sahari International est en passe de relever le défi. Avec un grand succès. Le potentiel touristique du désert algérien est incontestable. Les participants étrangers repartiront grandement satisfaits. Les quelques étrangers avec lesquels nous avons discuté brièvement, ont mis en relief leur émerveillement. « En dépit de la difficulté des parcours, je me suis fait un malin plaisir à parcourir les dunes et les sols caillouteux. L'ambiance est tout simplement superbe. Cela se passe bien », estime Carlo Filino, membre du staff médical italien, chargé de la prise en charge des concurrents. Parfait résumé de la situation. Les insuffisances existent, il est vrai, mais les organisateurs sont en passe de gagner le pari. S'achemine-t-on vers un rallye international algérien aux standards mondiaux ? Un rêve nourri par les responsables de la fédération algérienne des sports mécaniques et l'ensemble de leurs partenaires. Le directeur d'Arak Sport Organisation y croit. Le patron de la FASM aussi. Le reste, c'est juste une question de persévérance.