Le wali s'est rendu respectivement à Damous, Fouka et Cherchell, pour s'enquérir de visu de l'état d'avancement des travaux dans plusieurs secteurs en cours de réalisation. Le point commun entre toutes ces sorties sur le terrain réside dans le fait qu'il clôture invariablement ses périples d'inspection par des rencontres marathoniennes avec l'ensemble des élus, des responsables des communes et des daïras, mais aussi avec les représentants de la société civile locale. Outre l'évaluation de la visite où il est davantage question de faire le point sur les carences et les causes ayant retardé les livraisons de certains projets, ce type de rencontres s'avère un espace idoine pour les présents, afin de soumettre leurs doléances, particulièrement celles ayant trait à l'intérêt général et à l'amélioration du cadre de vie du citoyen et ce, sur plusieurs plans, à commencer par le segment économique et le développement local. En recourant à cette approche, privilégiant le contact direct sans barrière ni lourdeurs bureaucratiques avec le citoyen, l'actuel wali de Tipasa confère, pour ainsi dire, de la substance au principe de la démocratie participative dans la gestion des affaires de la wilaya. Un principe axial de la volonté des hautes autorités de l'Etat d'ancrer, effectivement, les mécanismes de la bonne gouvernance. Agissant telle une courroie de transmission dans les deux sens, la rencontre wali/société civile a, en plus de l'atout de rapprocher davantage l'administration des administrés, permis notamment au responsable de la wilaya d'expliquer sans intermédiaires, dans l'espace en question, les efforts fournis par les pouvoirs publics en termes d'investissements, pour améliorer les conditions et le cadre de vie du citoyen. Dans cet ordre d'idées, le wali de Tipasa a révélé, lors de la rencontre avec les citoyens de Cherchell, qu'uniquement dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, la daïra de Cherchell a bénéficié d'une enveloppe financière de l'ordre de 14 milliards de dinars, un montant colossal qui ne prend pas en compte les programmes chapitrés dans les segments de logements, de l'amélioration urbaine ainsi que celui des projets de renforcement du réseau général du gaz de ville. Afin de donner une mesure des efforts consentis par l'Etat, le wali a fait savoir que grâce aux investissements publics, il a été procédé à l'acheminement du gaz de ville jusque dans la localité de Sidi Semiane (relevant de la daïra de Cherchell), située en zone montagneuse. Des canalisations de 30 km linéaires, qui arpentent un relief abrupt, ont été nécessaires, pour garantir l'accès à cette énergie indispensable, à plus de 304 foyers. Avec un coût de 74 millions de centimes par foyer qui ne débourse, en retour, qu'un million de centimes. Le concept de la démocratie participative, qui prend forme désormais à Tipasa, à travers ces rencontres, est appelé à avoir plus d'échos. Le citoyen, par le truchement de cette approche, devient de facto un élément moteur dans l'effort de développement local au niveau de sa commune, en le consultant lorsqu'il s'agit d'établir la hiérarchisation des priorités, ou bien pour décider de l'efficience d'un projet.