La Confédération africaine de football (CAF) a démenti les « rumeurs persistantes » de délocalisation de la CAN-2017 qui sera organisée au Gabon (14 janvier-5 février), affirmant qu'« il n'a jamais été question de trouver un pays de substitution », mercredi dernier dans un communiqué. « Des rumeurs persistantes, circulant ces derniers jours sur les réseaux sociaux, désormais relayées par des organes d'information, font état de la délocalisation de la CAN-2017 », a écrit l'instance africaine dans un communiqué. « La CAF tient à rappeler que, comme réitéré à moult reprises au cours de diverses interviews par son président, Issa Hayatou, il n'a jamais été question de trouver un pays de substitution pour abriter la CAN-2017 », a-t-elle ajouté. La compétition, qui doit se dérouler dans les villes de Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem, représente un enjeu politique pour le président Ali Bongo, dont la réélection après le scrutin à tour unique du 27 août dernier a entraîné des manifestations, des émeutes et des pillages sévèrement réprimés. Hayatou avait confié, début octobre, que la CAF avait refusé de « décaler de quelques jours » la tenue du tournoi, après les troubles suscités par les résultats de l'élection présidentielle. Le Gabon jouera le match d'ouverture, le 14 janvier, à Libreville contre la Guinée-Bissau, avant d'affronter le Burkina Faso et le Cameroun.