Ladite commission composée de juristes et de cadres de différents secteurs est appelée à tenir l'assemblée constitutive avant la fin de l'année en cours. 237 cadres dont 95 avocats ont déjà exprimé leur disposition à se lancer dans l'aventure de la toute nouvelle FAACS qui sera implantée dans toutes les wilayas, à travers cinq zones (Est, Centre, Ouest, Sud-Est et Sud-Ouest). Mourad Mazar, qui s'est engagé à faciliter la procédure d'intégration de la FAACS à l'instance internationale, a affirmé que « les portes seront ouvertes à tous les jeunes et cadres du pays qui voudraient s'associer à cette action de lutte contre le fléau de la corruption, lequel gangrène dangereusement le sport algérien ». « Les journalistes portés vers le travail d'investigation sont également les bienvenus », précise-t-il non sans souligner « les résultats positifs de l'implication des médias dans cette entreprise ». « Je cite le cas d'une association au Soudan dont le travail d'investigation donne des résultats tout simplement impressionnants. » Dans son intervention, le conférencier a, tout d'abord, indiqué que « la fiabilité de toute structure engagée dans la lutte contre la corruption ne peut donner des résultats positifs, sans une implication efficace des autorités et de la société civile », avant de mettre en relief « la volonté des autorités algériennes à lutter contre toute forme de corruption dans le monde sportif ou ailleurs ». Etayant ses propos, l'ancien président du Chabab de Constantine a révélé avoir « rencontré lundi dernier le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali, avec lequel il a discuté surtout de la future FAACS, mais aussi de la drogue et de la violence dans le milieu sportif. Le ministre nous a exprimé la volonté de l'Etat de lutter contre tous les fléaux qui frappent la société algérienne ». Mazar s'est exprimé, par ailleurs, sur l'état déplorable du professionnalisme en Algérie, invitant la FAF à revenir à l'ancien système (amateur) tout en délivrant des licences clubs pros à nos représentants dans les différentes compétitions internationales. Le professionnalisme en Algérie n'a pas donné les résultats escomptés. D'innombrables dépassements sont à déplorer au niveau des SSPA n'ayant apporté aucun plus au développement de la discipline.