« Les vacances d'hiver n'ont pas été écourtées de quinze à dix jours d'une façon anarchique. Cela a été établi en application d'une décision mûrement réfléchie et à des critères précis compatibles à une étude comparative internationale ». C'est ce qu'a confirmé jeudi dernier Mme Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale, en marge d'une séance plénière tenue au Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Elle a profité de l'occasion pour faire savoir qu'une stratégie nationale pour le traitement pédagogique sera lancée en janvier 2017 depuis la wilaya de Biskra dans le but de « maîtriser au mieux la langue d'enseignement, à savoir l'arabe, en plus des mathématiques et de la langue française. En réponse à une question d'un membre de la chambre haute, la ministre a confirmé que les portes de son département sont ouvertes à toute proposition « objective » susceptible de renforcer davantage les réformes entreprises depuis 2003. Elle a assuré qu'elle veille justement à consolider les acquis de cette réforme dans le cadre du programme du président de la République axé essentiellement sur les pratiques pédagogiques et la gouvernance, en associant tous les partenaires sociaux dans la prise de décision. Dans un autre registre, la ministre a assuré que la convention signée avec le ministère de l'Education français s'inscrit dans le cadre des échanges pédagogiques en termes de formation et de recherche. « La coopération algéro-française dans le domaine de l'éducation a pour référence la convention signée le 4 décembre 2007 et le programme d'action commun ratifié le 19 juin 2013 », précise-t-elle. Par ailleurs, Benghebrit a fait savoir qu'aucune vacance en termes d'encadrement pédagogique n'est à signaler. Elle a souligné dans ce sillage que le seul problème qui se pose concerne l'absence des enseignants pour une période ne dépassant pas les deux semaines en raison des congés de maladie, de décès ou de maternité. D'après elle, les cas se rapportant aux vacations ou aux démissions sont vite réglés, rappelant que le recours cette année au système numérique de recrutement a permis au ministère de l'Education de combler tous les postes et de poursuivre la scolarité. « Grâce à l'exploitation de la plateforme numérique de recrutement et l'autorisation exceptionnelle accordée par la Fonction publique pour l'exploitation des listes de réserve des candidats lauréats du concours de recrutement des enseignants, nous avons recruté 64.000 enseignants, tout en réussissant à réduire considérablement le nombre des enseignants contractuels qui est, cette année, de 4.000, au lieu de près de 40.000 ces dernières années » a-t-elle affirmé.