Chercheur en préhistoire et en géologie, ex-enseignant de musique au Conservatoire d'Alger, il est membre fondateur des associations de musique andalouse Fakhardjia et Essendoussia. Aujourd'hui, il est à la tête de l'Opéra d'Alger. Il prend part au 11e festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, prévu du 20 au 25 décembre. Il en parle. L'Opéra d'Alger abrite du 20 au 25 décembre, pour la première fois, le 11e Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes. Un mot sur l'évènement... Ce sera une excellente expérience. Ce festival a acquis, depuis quelques années, une grande notoriété. Il a toujours brillé par sa bonne organisation assurée par l'Office Riadh El Feth à la salle Ibn Zeydoun. Cela dit, avec les capacités d'accueil et les équipements de l'Opéra d'Alger, ce festival pourra nous fournir ce saut qualitatif. En abritant très récemment le festival international de la musique symphonique, l'on a constaté de visu que cette infrastructure était le lieu idéal pour accueillir ce genre de manifestation. D'où notre volonté d'apporter un plus dans l'organisation des grands rendez-vous culturels et artistiques Vous allez, en votre qualité de maître de l'andalou, vous produire en trio aux côtés de Brahim Hadj Kacem et Toufik Touati... En effet, j'ai été sollicité pour prendre part à cette onzième édition. J'avoue, qu'au départ, j'ai été un peu réticent. Mais j'ai dû céder face à l'insistance des organisateurs. Je vais, avec mes deux partenaires, tout faire pour être à la hauteur des attentes. Je saisirais également cette occasion pour présenter mes propres compositions dans le style musical andalou. Qu'est-ce que vous trouvez de particulier dans cette nouvelle édition ? L'évènement le plus marquant à mes yeux est que ce festival est placé sous le signe des hommages aux grands maîtres de la musique andalouse à travers l'ensemble de ses écoles. Je citerai notamment le regretté Mohamed Tahar Fergani, Kamel Belkhodja, feu Mamed Benchaouche et Brahim Beldjrab. A travers cette démarche, nous portons un regard sur ceux qui ont pratiqué la musique et qui ont donné de leur temps à cette dimension musicale andalouse. En outre, il faut noter aussi que le festival revêt un caractère international grâce à la participation des troupes et autres orchestres venant de plusieurs pays. Je n'oublie pas aussi notre diva Amel Brahim Djelloul. Au fond, on peut dire que c'est la rencontre du patrimoine à l'universel. L'Opéra d'Alger est entré en fonction depuis peu. Plusieurs événements s'y sont déroulés. Pourriez-vous nous en dire plus ? L'Opéra d'Alger fonctionne depuis quelques mois. Mais ce ne sont que des simulations. La véritable exploitation de cet opéra se fera à partir de janvier 2017. J'espère que d'ici là toutes les structures seront mises en place. Chose dont nous nous attelons à faire.