Le festival international de musique andalouse et des musiques anciennes revient pour sa onzième année. Il aura lieu du 20 au 25 décembre à l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaïh. Le programme sera communiqué lors d'une conférence de presse le 17 décembre, au forum d'El Moudjahid. Plusieurs artistes, associations et ensembles du pays et d'ailleurs se produiront, a indiqué son commissaire Aïssa Rahmaoui. Dix pays (Algérie, Azerbaïdjan, Tunisie, Maroc, Irak, Turquie, France, Italie, Grèce, Japon) prennent part à la manifestation. Cette édition sera dédiée à la mémoire du regretté maître du malouf Mohamed Tahar Fergani, décédé le 7 décembre à l'âge de 88 ans. Brahim Beledjrab, Mamed Benchaouch seront également honorés. Le programme de cette onzième édition n'a pas encore été dévoilé à la presse. Interrogé, le commissaire de ce festival déclare : « Ce festival est un rendez-vous incontournable et très attendu par les mélomanes. Nous avons tracé un programme varié. Seulement le festival se déroulera en six jours au lieu de dix, comme l'an dernier, à cause d'une restriction budgétaire. » Cette manifestation s'inscrit dans la continuité mais la nouveauté est l'organisation de la deuxième édition du symposium autour de l'instrument El qanun. » « J'espère que celle-ci aura un meilleur écho que l'an dernier où la disparition de Hocine Aït Ahmed avait empêché sa médiatisation », dira-t-il. Le coup d'envoi du festival sera donné par Amel Brahim Djelloul, Meriem Benalal et l'ensemble turque « Goksel ». Chaque jour, trois formations se produiront. L'accès n'est pas gratuit et le prix du ticket d'accès a été fixé à 300DA. Pour la soirée de clôture, le public aura à apprécier un orchestre junior composé de musiciens âgés de 10 à 15 ans. « C'est une manière pour nous de préserver notre patrimoine musical en encourageant la jeune génération qui excelle dans cette musique savante », a confié Rahmaoui. Enfin, des conférences seront animées par des spécialistes de la musique lors de la 2e édition du symposium autour de l'instrument El qanun. Le festival a pour objectif notamment la préservation et la promotion de l'art andalou. Il se veut aussi un carrefour d'échange et de partage où chacun s'enrichit de la culture de l'autre.