Le directeur des équipes nationales, Grioua, a noté que ce regroupement a été bénéfique pour reprendre la préparation en prévision du coup d'envoi de la phase qualificative des joutes Olympiques de 2020 à Tokyo. « Le stage, effectué du 29 novembre au 9 décembre, a été pris en charge par le Comité olympique algérien. Nous avons essayé de faire un état des lieux sur le niveau actuel de chaque athlète que ce soit chez les garçons ou chez les filles. C'était aussi les retrouvailles entre tous les athlètes de l'équipe nationale après Rio de Janeiro », a-t-il indiqué. Pour ce qui est de l'Open Africa, Grioua a soutenu que la Tunisie abritera le challenge les 15 et 16 janvier 2017. « Nous devons bien entamer la longue et périlleuse phase de qualification pour les Olympiades de Tokyo. Toutes les compétitions qui peuvent nous offrir des points, sont très importantes. Notre objectif est de récolter le maximum de points. Ce qui nous permettra de figurer parmi les têtes de série durant le tirage au sort des JO-2020 », souligne-t-il. Concernant le niveau africain durant cet open, Grioua a estimé que les pays maghrébins et l'Egypte seront les adversaires de l'Algérie. « Les Tunisiens et à un degré moindre les Marocains ne cessent de progresser. L'Egypte reste aussi une grande nation de judo. A nous de bien préparer cette première compétition officielle. Les prévisions seront fixées avant le départ vers Tunis ». Le fiasco aux JO-2016 dans certaines disciplines a poussé des fédérations à opérer des changements dans leurs des effectifs ou leurs staffs techniques. Au niveau de la fédération algérienne de judo, il a été décidé, selon le DEN, de maintenir le staff technique ainsi que les effectifs, tout en injectant sur plusieurs étapes de jeunes talents. « Les anciens athlètes ont beaucoup donné à la discipline. Il y en a encore qui sont capables de rester dans le haut niveau, et de décrocher d'autres titres. Cela dit, les jeunes auront l'opportunité de s'exprimer et pourquoi pas décrocher des places en seniors. Le même cas est valable pour les entraîneurs nationaux. Je pense qu'il ne faut pas opérer des changements brusques, sans que les décisions ne soient murement réfléchies. A mon avis, le limogeage des entraîneurs ou la mise à l'écart d'athlètes appelés par certains vieillissants n'a pas toujours été la bonne solution », explique-t-il.