Quatre courts métrages «Alger demain», les films, produits par Thala Productions, a enfin été projeté après de nombreux reports. Le projet «Alger demain, les films» a débuté par un concours de scénarios ouverts à tous et lancé durant l'été 2010 via Facebook. Les candidats devaient envoyer un scénario de court métrage de dix minutes sur le thème «Alger, demain». Pour l'aider dans son projet, Thala Films a rassemblé plus de cinquante personnes passionnées de cinéma. Parmi ces personnes, des professionnels En l'occurrence Khaled Benaïssa, Nadjib Gamache, Sofia Kouninef, Aïda Guechoud, Bahia Rachedi, Ali Saâd, Nabil Asli ainsi que Lyes Salem, parrain de cette opération. Thèmes variés, sons, bruitages, éclairage, scénario, l'assistance n'a eu aucun mal à suivre la projection. Aucune fausse note. Dans «Un jour à Alger» de Raouf Benia, l'histoire gravite autour du personnage Hakim. Ce dernier se lève tôt le matin et comme à son habitude, se rend à son travail en métro. Il apprend que sa société a enfin obtenu le marché de Médéa. En rendant visite à ses parents, il s'assoupit. Le lendemain, il se lève en retard et se dirige vers le métro mais il y découvre un chantier. Entre rêve et cauchemar, il ne sait plus qui croire ou quoi penser. Dans «Procrastination» d'Etienne Kaleb. Azzedine est tiraillé et tourmenté entre le besoin de contacter sa dulcinée Mina et de passer à l'acte. Son téléphone devient à la fois l'objet avec lequel il pourrait agir mais aussi celui qui lui permet de se donner une excuse pour ne pas le faire. Un autre film intitulé «Demain, Alger» relate l'histoire de discussions entre trois jeunes au bas d'un immeuble. Le départ imminent de leur meilleur ami est au centre de leurs discussions qui finit par une dispute. Dans un appartement au dessus, Fouad fait sa valise dans le silence sous le regard plein de larmes de sa mère. Dans le parking de la cité, Fouad discute avec son père d'un éventuel retour «demain» dans un pays qu'il ne reconnaîtra certainement plus. S'ensuit un autre court métrage «Un homme, face au miroir» de Zakaria Saïdani. Ce dernier met en exergue la vie de Zico, un jeune universitaire qui broie du noir à cause de sa rupture avec sa copine. Sa nostalgie se répercute sur son quotidien et ses relations sociales. Des luttes, des angoisses, des rêves et des ambitions sont décrits avec talent grâce au génie créateur de ces jeunes réalisateurs.