Photo : Slimene S.A. Le président du FNA, Moussa Touati a plaidé, ce jeudi à Tlemcen, dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux d'une assemblée générale élective du conseil de wilaya de son parti, pour l'ouverture d'un dialogue direct avec les partis politiques sur les réformes annoncées par le président de la République, précisant que « le dialogue doit être sans exclusive et consultatif, pour que le peuple soit informé sur toutes les propositions des partis ». M. Touati a expliqué que cette position « ne vise pas des personnes, mais est émise à titre préventif pour ne pas tomber dans les erreurs du passé, engendrées par une gestion administrative dirigée », soulignant que son parti a pris l'initiative d'associer la femme dans toutes ses structures organiques. ENNAHDA POUR UN DIALOGUE SERIEUX De son côté, Fatah Rebaï, secrétaire général du mouvement Ennahda, a exprimé sa crainte de voir les réformes annoncées vidées de leur contenu, dans une allocution lors la session extraordinaire du conseil consultatif. M. Rebaï a estimé que le discours du Président est une confirmation de la pertinence de la vision du mouvement à ce propos. En outre, M. Rebaï a réitéré son appel pour l'ouverture d'un dialogue sérieux avec les composantes de la classe politique pour dégager une vision globale à même de contribuer au règlement définitif de la situation. D'autre part, il s'est dit étonné de voir la mission de supervision des ateliers prévus pour la révision de la loi sur les partis politiques et la loi électorale confiée au gouvernement qui a déjà « prouvé son échec » et au parlement actuel, en dépit de son « incapacité reconnue par l'autorité ».Le mouvement qui plaide, par ailleurs, pour le changement du gouvernement, estime que la mouture de la révision de la Constitution doit être confiée à une commission. Enfin, M. Rebaï a noté que les réformes annoncées n'interviennent pas dans l'ordre logique.