Aucun compromis n'a été encore été trouvé, hier, entre les syndicalistes et la direction générale de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF). Tout au long de la journée d'hier, le SG de la Fédération nationale des cheminots a négocié avec la Direction générale de la SNTF en vue de trouver une solution et mettre un terme au débrayage ouvert observé depuis dimanche par les mécaniciens. Ainsi, devant l'absence d'un service minimum, les gares sont restées désertes en ce deuxième jour de la grève suivie sur tout le territoire national. Paralysant le transport ferroviaire à Alger et sa banlieue et les dessertes inter-wilayas. «La grève est maintenue tant que la plateforme des revendications n'est pas satisfaite. Nous attendons toujours et ce mouvement risque de se prolonger si les négociations n'aboutissent pas», prévient un membre de la Fédération qui a réfuté l'information, selon laquelle son organisation s'est opposée à cette grève et qualifié les revendications des mécaniciens d'illégitimes. «Nous nous inscrivons en faux contre ces allégations. D'ailleurs c'est le SG de la Fédération qui mène les négociations», précise-t-il. La plateforme de revendications contient essentiellement des revendications salariales, notamment un point lié à la prime de zone et celle de risque. Pour rappel, les travailleurs de la SNTF ont déjà observé un débrayage le mois écoulé et obtenus des augmentations de salaires de l'ordre 30 %.