Une grève des cheminots a paralysé, hier, le transport ferroviaire à Alger et sa banlieue et fortement perturbé les voyages interwilayas, a-t-on constaté dans des gares d'Alger. Ce sont les conducteurs et mécaniciens de train, affiliés à la Fédération nationale des cheminots, qui ont déclenché ce mouvement de protestation, illimité, pour des revendications salariales. Le service minimum n'a pas été assuré, selon un travailleur de la SNTF, rencontré à la gare Agha. Aucun consensus n'a encore été conclu entre les syndicalistes et la direction générale de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF), en pourparlers depuis hier matin, affirme un des syndicalistes, Messaoud Raïs, contacté par l'APS. La grève risque de se prolonger si les négociations n'aboutissent pas à des solutions satisfaisantes, ont affirmé les grévistes. La plate-forme de revendications contient essentiellement des revendications salariales relatives à la prime de zone et celle de risques, ajoute M. Raïs. Il a indiqué que d'autres wilayas ont rejoint progressivement le mouvement de grève au cours de la journée, citant notamment Sétif, Khenchela et Biskra.