Photo : Fouad S. Après la série de meetings animés ces derniers mois par son principal responsable, Karim Tabbou, le FFS organise une activité importante à la fin de ce mois. Le parti qui n'a pas pris part aux discussions menées par la commission Bensalah sur les réformes politiques et qui campe sur ses traditionnelles positions de refus, organisera à partir de demain, et jusqu'au 28, un camp de jeunes dans la petite ville de la côte oranaise Ain Turck. La formule est rôdée au parti de Hocine Ait Ahmed qui avait tenu une activité similaire à Souk El Tenine sur la côte bougiote en août 2008. Il ne s'agit pas donc d'université d'été. Selon le chargé de la communication du FFS, Chafai Bouaiche, «environ 160 jeunes de moins de trente ans venus de différentes wilayas sont attendus à ce regroupement dont les travaux seront ouverts par une allocution du premier secrétaire du parti». Le camp de toile géré par un privé n'accueillera que des militants structurés. Le programme se déclinera aussi en trois conférences et quatre ateliers. Le parti a créé une école de formation et ouvert quatre chantiers importants pour mettre en place les structures d'encadrement. Ils concernent la jeunesse, la femme et la politique et enfin la coordination entre partis politiques et mouvement social. «Les activités de ces trois jours s'inscrivent dans ce contexte où il s'agit de structurer la protestation citoyenne», indique Chafai Bouaiche. Durant ses différentes rencontres avec la population dont la dernière en date a eu lieu la semaine dans la localité de Tizi Ghenif, Karim Tabou a toujours mis en garde contre la dépolitisation. Cette fois-ci, son intervention est attendue pour connaître l'analyse que ce parti se fait de l'évolution de la scène politique et les solutions qu'il propose. Notons que pour la rentrée prochaine, le FFS organisera un second camp de jeunes à la veille de la rentrée universitaire. Seuls les étudiants y prendront alors part.