Les journées culturelles de la Pologne ont été ouvertes dans la nuit de jeudi à vendredi au Palais de la culture de Imama, en présence du représentant de l'ambassade et du mufti de la Pologne, M. Ahmed Tomasz Miskievvicz. Dans un bref discours, le mufti polonais a rappelé l'histoire des musulmans polonais, les tatars en l'occurrence, installés depuis 600 ans en Pologne. Aujourd'hui, cette minorité religieuse est composée des descendants des Tatares. Après l'avènement de la démocratie en 1989, un grand nombre de musulmans arrivaient en Pologne au début pour faire des études ou bien pour les affaires. C'était des jeunes gens des pays arabes, de la Turquie et ensuite de la Bosnie… Actuellement, et selon le mufti, les musulmans autochtones de la Pologne constituent un très faible taux de la population de la Pologne. Lors de l'inauguration de ces journées culturelles qui prendront fin ce soir, une exposition photo présente le parcours et l'histoire des Tatars et qui sont bien acceptés par la société. A travers ces images et selon un représentant de la délégation, l'on déduit que ces musulmans vivent le plus normalement du monde. D'ailleurs a-t-on indiqué, il a été même créé en 1993, en Pologne, le Conseil commun de catholiques et musulmans (CCCM), considéré comme une plateforme de dialogue continu de l'Islam avec le Catholicisme, mettant ainsi l'accent sur la valeur principale, qui joue un rôle clé dans ce sentiment de la tolérance. Il est à noter que lors de cette inauguration en présence des représentants des deux pays, l'accent a été mis sur la nécessité de renforcer les relations bilatérales sur le plan culturel, étant donné que l'art demeure un vecteur de dialogue et de consolidations des peuples.