Toutes les contraintes liées à la libération des zones situées sur l'emprise du projet du viaduc géant trans-Rhumel de Constantine ont été surmontées permettant un meilleur fonctionnement du chantier, a indiqué, hier, le directeur des travaux publics. La zone où était implantée la station-service du quartier du «Chalet», qui constituait un véritable «point noir» freinant l'avancement des travaux de ce chantier, vient d'être désaffectée «après plusieurs séances de négociations avec l'association des exploitants (à)», a expliqué à l'APS M. Amar Remache. Une solution «juste et équitable» a été trouvée à ce litige, permettant à l'entreprise brésilienne chargée de la réalisation de ce projet de poursuivre sans difficultés l'opération de creusement des pieux, a-t-il dit. Des dizaines de ces pieux, d'une profondeur de 20 à 25 mètres, ont été déjà mis en place le long du tracé de ce pont, excepté dans la zone du Chalet des pins où seront creusés quatre pieux juste après la libération de l'assiette traversée par le viaduc, a souligné le DTP. Les indemnisations qui seront versées aux exploitants seront fixées conjointement par les directions des impôts et Naftal, a également affirmé M. Remache, faisant part du versement par les pouvoirs publics d'une enveloppe financière de 330 millions de dinars qui sera consacrée au paiement des indemnités des personnes expropriées dans le cadre de ce projet d'envergure. Dans ce contexte, le DTP a indiqué que quatre stations-service ont été déjà délocalisées et leurs propriétaires indemnisés, conformément à la réglementation en vigueur. La libération de toutes les zones traversées par ce chantier devra donner un «coup d'accélérateur» aux travaux de réalisation, a estimé M. Remache, faisant part des facilitations administratives et sécuritaires mises à la disposition du consortium étranger pour éviter tout retard dans la livraison de ce projet qui a déjà épuisé 11 mois du délai de réalisation. Lancé en travaux en septembre 2010, pour un délai de 36 mois, cet important ouvrage d'art destiné à relier les deux rives de l'oued Rhumel, depuis la place de l'ONU, à proximité du siège du Crédit populaire d'Algérie, au plateau d'El Mansourah sur une distance de 1.150 mètres, a nécessité un investissement de 15 milliards de dinars, a-t-on rappelé.