Photo : Makine F. Né en 1959 à Aïn Khadra (M'sila), Azzedine Mihoubi, journaliste, écrivain, poète et dramaturge, est un auteur de renom dont le parcours est riche en œuvres littéraires (roman, poésie, théâtre et opérettes). Dans cet entretien, il se livre... Est-ce que vous travaillez durant le mois de Ramadhan ? Je me lève tôt le matin afin d'aller travailler. Puis, je fais mes courses. Le soir, je suis éreinté. En clair, je ne change rien à mes habitudes. Etes-vous raisonnable dans votre discipline alimentaire ? Je dois admettre que je ne suis pas un fin gourmet. J'ai d'ailleurs perdu quelques kilos. Appréciez-vous la bonne table ? Une préférence particulière ? J'aime les plats traditionnels et même les mets modernes. Je dois admettre que j'ai un penchant particulier pour la chorba. Comment, selon vous, bien manger durant le carême ? Juste après la rupture du jeûne, le repas doit être particulièrement sucré pour sustenter l'organisme et le nourrir rapidement pour récupérer du jeûne de la journée. Les repas de Ramadhan ne doivent pas être surchargés, ils doivent juste apaiser les sensations de soif et de faim. L'humeur «massacrante», une fatalité durant le Ramadhan ?! On a beau assurer que les nerfs sont souvent à fleur de peau quand la faim et la soif tenaillent l'individu, il n'en demeure pas moins qu'essayer d'expliquer la tendance générale à l'humeur massacrante pendant le Ramadhan n'est pas chose aisée. Pour ma part, j'occupe utilement mon temps libre. Cela m'aide beaucoup. Avez-vous le temps de lire ou encore de faire du sport ? J'adore la lecture, mais il m'est difficile de trouver un temps libre, durant cette période pour me consacrer à la lecture. Toutefois, je consacre les trois quarts de mon temps à réciter les versets coraniques. Malheureusement, je ne pratique aucun sport. Je me rabats sur la marche. Quels sont les mérites des prières surérogatoires ? Cela est bien connu de tous, les prières des tarawih améliorent la condition physique et le bien-être émotionnel. Il n'y a pas de doute que salat tarawih constitue un immense bienfait, une adoration très importante par laquelle on se rapproche d'Allah. Pour ma part, j'accomplis, de manière spontanée, les prières surérogatoires.