Photo : Makine F. Les concessionnaires sont satisfaits par les résultats de la treizième édition du Salon international de l'automobile d'Alger qui a fermé, hier, ses portes, sur un air de fête, de tombola et d'une grande affluence. Il s'agit finalement d'un salon qui confirme le professionnalisme des organisateurs et la fidélité d'une clientèle. Cette manifestation roule bien, en dépit des effets de la crise internationale et de la suppression du crédit auto. Les inconditionnels des quatre roues n'ont pas résisté au charme des nouvelles voitures. Peugeot Algérie a, d'ailleurs, dressé, dans ce sens, un communiqué qui atteste clairement la satisfaction du concessionnaire au sigle de lion. La société Saida qui commercialise les marques Citroën et Mahindra est également contente des résultats obtenus durant ce salon. La firme Falcon Motors qui distribue les Mitsubishi s'est même permise d'organiser une tombola dont l'heureux gagnant d'une Pajero est un citoyen de Tizi Ouzou. Les carnets de commande ne sont pas dégarnis le temps d'un salon de 10 jours. La mesure de suppression du crédit auto n'a pas finalement découragé pour autant les citoyens. La voiture attire toujours en dépit de tout, selon un jeune ingénieur qui travaille dans le domaine du froid et la climatisation. «Sinon comment peut-on expliquer cet engouement contradictoire pour quelqu'un qui contracte un crédit auto alors qu'il n'a pas ou loger ? » a-t-il ajouté sur un air déconcertant pour souligner le paradoxe et justifier par la même la suppression du crédit auto dont tirent profit les concessionnaires étrangers. Mme si les distributeurs de véhicules gardent secrets les chiffres de vente, ils ont avoué, lors des conférences de presse, qu'ils ont atteint les objectifs fixés pour cet événement foncièrement commercial. Un grand nombre de clients a défilé devant les préposés commerciaux. Certains ont pris sur le champ des commandes, selon les agents eux-mêmes, pour acheter cash. Les concessionnaires asiatiques, sud-coréens, japonais, indiens ou chinois ne sont pas restés les bras croisés. Les uns et les autres ont réalisé de bonnes affaires, durant cette manifestation commerciale. « L'automobile est un produit envoûtant et il est difficile de ne pas succomber à la tentation», estime d'ailleurs un responsable de la Safex. C'est ainsi qu'il exprime le même sentiment de succès qui caractérise cette 13e édition du Salon international de l'automobile d'Alger (SIAA) qui a failli pourtant ne pas se tenir. Mais faut-il encore que ces distributeurs d'automobiles influencent les sociétés mères pour investir en Algérie dans le secteur notamment de la sous-traitance des équipements. Le marché algérien sera plus orienté vers d'autres options économiques telles que la promotion des concessionnaires investisseurs. A l'année prochaine !