Une conférence de presse a réuni hier au Théâtre national algérien les principaux acteurs des activités du quatrième art au deuxième Festival culturel panafricain, M. M'hamed Benguettaf, responsable du département théâtre, M. Brahim Noual, commissaire du festival international du théâtre d'Alger et M. Feth El Nour Benbraham, directeur de la communication et des relations extérieures. Un bilan a été dressé sur le programme théâtral qui sera présenté au cours du PANAF. «Le département théâtre est fin prêt», a annoncé M. Benguetaf qui souligne que «nous organisons un festival international du théâtre dont tous les volets de préparation sont clos». Il précise que «dix-sept pays sont au rendez-vous. Leurs pièces de théâtre sont à l'affiche et immédiatement opérationnelles. La logistique pour leur accueil est totalement mise en place. Nous disposons de trois espaces dans la capitale, le théâtre Mahieddine Bachtarzi, la scène d'essai Hadj Omar d'une capacité de cent vingt sièges et la salle El Mouggar». M. M'hamed Benguetaf ajoute que «la première pièce sera présentée le 6 juillet. Cette pièce qui est une production du festival s'intitule «Ventres pleins, ventres creux», mise en scène et conçu par Ahmed Khoudi. Nous terminerons par une représentation qui a une coopération avec une autre troupe de théâtre et qui a pour titre le dernier désert». M. Feth El Nour Ben Braham en intervenant explique que le festival international du théâtre d'Alger s'intrègre dans le festival culturel panafricain dont il en est l'illustration dans le volet théâtre. M. Benbraham fait part que dix pays africains supplémentaires ont demandé de participer à cette grande rencontre du continent africain. Leur participation bien que tardive, a été tout de même acceptée. Ces pays africains se produiront dans les villes de l'intérieur du pays, notamment à Tizi Ouzou, Mostaganem, Annaba, Oran. M. Brahim Noual a parlé du colloque de trois jours qui aura lieu à partir du 11 juillet. M. Brahim Noual commente «ce colloque auquel participent des hommes de théâtre, des universitaires, des chercheurs, a pour but d'affirmer le théâtre africain dans ses principes et ses valeurs, loin du cadre étroit que lui confine la pensée occidentale». Plus de cinq cents participants africains sont inscrits dans ce volet théâtre. Des journées hommages sont prévues pour récompenser de grands hommes de théâtre africains, aujourd'hui disparus ou encore en vie. Un public nombreux est attendu pour découvrir le quatrième art africain qui est passé de l'oralité à la scène.