Les travaux de la première session du comité de suivi algéro-syrien, qui se sont tenus à Alger, ont pris fin jeudi. Ils ont été sanctionné par communiqué dans lequel les co-présidents du comité de suivi de cette commission, Abdelkader Messahel, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, et Amer Hosni Lotfi, ministre syrien de l'Economie et du Commerce ont exprimé leur satisfaction pour le niveau « excellent qui caractérise les relations politiques entre les deux pays ». L'évaluation de la coopération a été à l'ordre du jour de cette réunion et ce, à la lumière des décisions de la haute commission mixte. Les deux parties ont d'ailleurs fait le bilan de la coopération bilatérale depuis la réunion de la haute commission mixte de coopération tenue en octobre 2008 à Damas sous la présidence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le président du Conseil des ministres syrien, Mohamed Nadji Aatri. Les deux parties ont exprimé leur satisfaction pour les réalisations effectuées dans les domaines, économique, commercial, de l'investissement, des transports, de l'habitat, de l'urbanisme, de l'énergie, de l'industrie, de la culture et du travail ainsi qu'au plan des relations professionnelles, des affaires consulaires et de la sécurité. Au volet de la circulation des personnes entres les deux pays, le comité a insisté sur la nécessité d'organiser les conditions de circulation, de résidence, d'emploi et de propriété des ressortissants des deux pays résidant légalement en Algérie ou en Syrie ainsi que la nécessité de préserver leurs droits conformément aux accords conclus entre les deux pays et au principe de réciprocité. Le comité a recommandé d'accélérer la mise en place d'un accord juridique entre les deux pays qui organise la résidence des citoyens et préserve leurs droits. « Une commission bilatérale se réunira prochainement pour l'élaboration d'une nouvelle formule définitive d'une nouvelle convention ayant trait à la question de la résidence », a annoncé M. Messahel précisant que le nombre d'Algériens établis en Syrie ne dépassait pas les 6000. Il convient de préciser qu'un calendrier a été fixé pour l'échange des visites, le règlement des questions en suspens entre les deux parties, le parachèvement de la formulation des accords, de mémorandums d'entente et des programmes exécutifs élaborés lors de la réunion du comité.