Le Salon international de l'enfant s'est ouvert jeudi à la Safex des Pins-Maritimes. Les entreprises exposantes, dont une dizaine sont de nationalité étrangère, (France, suisse, Italie, Belgique, Etats-Unis, Angleterre, Liban, Jordanie) rivalisent en décors de leurs stands, joliment aménagés. Des détails n'ont pas échappé à l'ambassadeur du Cameroun en Algérie, qui a exprimé le vœu de voir un jour son pays organiser un tel événement. «Ce salon démontre l'importance de l'enfant dans la société algérienne. C'est une excellente initiative et j'espère que mon pays abritera un jour une telle manifestation», confie-t-il en faisant savoir que son pays compte entreprendre avec l'Algérie des actions d'investissements à partir de l'année prochaine. Le directeur de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI) a salué également cette manifestation qui a, selon lui, beaucoup d'avenir devant elle. «Elle contribue à orienter les opérateurs économiques sur les investissements à entreprendre dans le domaine des produits pour enfants», estime-t-il. Les produits pour enfants sont donc partout dans ce salon qui se tient jusqu'au 5 novembre au pavillon français et qui tombe à pic avec les vacances scolaires. Les exposants exhibent toutes sortes d'articles avec des réductions de prix. Beaucoup d'entre eux profitent de cette occasion pour afficher leurs nouveaux produits, dans l'agroalimentaire, les jouets, l'ameublement, la décoration, les produits de soins et les ouvrages pour enfants. Toutefois, avant d'arriver aux stands, les jeunes visiteurs, relativement nombreux le jour de l'ouverture, font d'abord un tour du côté des jeux en plein air. Les adultes également! Mis en place à proximité du pavillon français, les jeux attirent plus d'un. Un petit parc d'attraction où les jeunes visiteurs s'éclatent, imités par leurs parents. «Cela fait du bien de pouvoir s'éclater ainsi. J'ai découvert ce salon par hasard. En fait, j'étais venue pour le Salon international du livre mais j'ai découvert une bonne surprise. Surtout les enfants !», confie une visiteuse accompagnée de sa progéniture.