Des dizaines de festivals ont été institués par le ministère de la Culture. Il ne restait que la musique universelle. Maintenant, il en existe un pour cet art musical savant. Il débute ce 9 décembre pour une durée de six jours. C'est le premier festival dans ce genre et veut être bien représentatif. Son ambition se résume à ce signe, art, échanges et rapprochement. Ainsi, placé sous cette première dénomination de l'art, ce grand rendez-vous musical a pour objectif la connaissance et la découverte de la grande musique. C'est un domaine infiniment riche et diversifié. Les œuvres qui ont été créées par d'illustres compositeurs sont faites pour durer. Ces pièces musicales n'obéissent pas à une mode. Elles s'inscrivent dans le temps et l'espace, pouvant être interprétées et appréciées universellement. Mieux, cet art savant est élargi à notre patrimoine musical. L'ambition est de pouvoir transformer nos chants traditionnels sous forme de musique symphonique. Ecrits sur partition et joués par de grands orchestres, ces chants traditionnels acquièrent leur statut d'universel. La deuxième dénomination de ce festival est, «Echanges». Au cours de ces jours, se produiront chaque soir, sur la scène de TNA, des ensembles invités de pays d'Europe, de Moyen Orient, d'Asie et du Maghreb. Parmi eux, participent les orchestres symphoniques de Syrie, d'Italie et de Tunisie. Ce seront de véritables échanges avec nos musiciens, notamment avec ceux de l'Orchestre symphonique national. Pour la soirée de clôture, il est même programmé un concert dirigé par un maestro allemand avec la participation des musiciens des diverses nationalités invités à ce festival. Rapprochement, est la troisième dénomination du festival. Sa signification a pour objet de rapprocher le public de cette musique savante qui a été trop longtemps le monopole d'une élite. L'Orchestre symphonique national a déjà popularisé et fidélisé de larges couches de la population algérienne. Pour cela, il a multiplié les concerts dans la capitale et dans des tournées dans l'Algérie profonde. Ce festival, c'est aussi le rapprochement entre les différentes institutions oeuvrant dans le domaine musical, le côté théorique du festival avec ses conférences et ses masters classes y contribuera. Le rapprochement, c'est également le travail en commun de l'Orchestre symphonique national avec l'Institut national supérieur de musique. Mme Karima Bouchtout, directrice de cet Institut donnera une communication dans cette partie théorique. Le festival aura lieu donc du 9 au 14 décembre au TNA, Une conférence de presse est prévue dimanche prochain.