Nom commun : chou-fleur. Nom scientifique : Brassica oleracea var. botrytis. Famille : crucifères (brassicacées). Quelques recherches ont été effectuées chez l'animal afin d'évaluer les effets sur la santé de la consommation de chou-fleur. Dans une première étude, l'ajout de chou-fleur à la diète des animaux a favorisé l'action d'un gène lié à la prévention du cancer du poumon. Une autre étude a démontré que l'ingestion de jus de chou-fleur atténuait l'augmentation du taux de glucose dans le sang, ce qui pourrait être prometteur pour le contrôle du diabète. Ces deux études ne ciblaient pas un composé particulier du chou-fleur, mais évaluaient les effets de la consommation du légume en tant que tel. Vitamines, fibres, potassium, magnésium, calcium, fer, le chou-fleur a quelques arguments de bienfaiteur. Excellent pour l'organisme, il est riche en vitamine C surtout lorsqu'il est consommé cru et donne force et vitalité. Une portion de 200 g de chou-fleur cuit couvre la totalité des besoins quotidiens en vitamine C. Le chou-fleur est, par nature, un aliment peu calorique, stimulant et même coupe-faim. Sa teneur en fibres et en potassium permet une élimination plus douce et limite la rétention d'eau. Il est une excellente source d'acide folique et de potassium et contient des vitamines B6 et PP. Il a un effet protecteur contre les accidents vasculaires lorsqu'il est consommé régulièrement. Certaines personnes ayant le syndrome de l'intestin irritable peuvent ressentir, à divers degrés, une intolérance envers certains aliments. Il arrive parfois que l'intolérance concerne les crucifères telles que le chou-fleur. En limitant ou évitant les aliments fermentescibles comme ceux de la famille des crucifères, les personnes aux prises avec ce syndrome peuvent atténuer leurs symptômes (douleurs abdominales, ballonnements, diarrhée). Lorsque les symptômes sont légers ou pendant les périodes dites de «rémission», il est parfois possible de réintégrer graduellement ces aliments, toujours en respectant la tolérance individuelle.