Joan Espina a obtenu des diplômes supérieurs de violon et de musique de chambre avec les marques les plus élevées. Il a remporté plusieurs prix dans des concours nationaux pour violon et musique de chambre. Actuellement, il est premier violon, directeur de l'orchestre de chambre d'Espagne. Il est également un élément régulier de l'orchestre de chambre «Reina Sofia», «Plural ensemble» et «Zahir ensemble». Comment avez-vous conçu votre programme musical pour ce festival ? Nous n'avons pas préparé un programme spécial pour ce festival seulement nous avons judicieusement choisi des morceaux de compositeurs espagnols connus à l'exemple de Joaquin Turina et Enrique Granados. Est-ce que le flamenco peut être joué sous forme de musique universelle ? Indubitablement. A chaque fois qu'on joue dans des concerts, on introduit dans l'interprétation des œuvres des touches de flamenco. Une manière à nous de leur donner un timbre familier. L'andalou puise ses origines en Espagne. Est-ce que la musique symphonique en Espagne s'en inspire ? Incontestablement. La musique classique s'inspire de la musique andalouse, car cette dernière représente fidèlement la musique populaire en Espagne. Parlez-nous de votre rencontre artistique ? On s'est connu à l'orchestre national d'Espagne. Depuis, nous sommes liés d'une forte et sincère amitié. Cela fait quatre ans que nous jouons ensemble. A travers cette alliance, nous avons voulu fusionner nos expériences. Un mot pour la fin ? Il est important pour nous de signaler que nous sommes très heureux de nous retrouver en Algérie et de participer aussi à ce festival. Pour nous, cette manifestation est une réussite sur tous les plans (accueil, organisation, professionnalisme). Chapeau bas et bravo !