année 2010 est placée sous le signe du football qui accapare toutes les discussions et condense surtout toutes les attentes. Seules les inquiétudes nées de la grippe porcine arrivent un tant soit peu à faire baisser sa fièvre. Qui peut imaginer que l'équipe nationale ne prolongera pas l'état d'euphorie qu'elle a su créer dans le pays ? Ils sont des milliers à vouloir revivre les moments d'allégresse qui ont suivi la victoire de l'équipe nationale. Un bon parcours en coupes d'Afrique et du Monde suffira pour marquer d'une pierre blanche l'année qui arrive. Rarement on a autant désiré qu'une année s'en aille pour qu'elle laisse vite place à celle l'unique qu'on attend. Tout le reste peut attendre mais pas cette victoire qui suffira à elle seule à faire oublier le reste, tout le reste. Qu'importe si le métro ne démarre pas, que Djezzy disparaisse ou que l'autoroute connaisse des retards. La poursuite de l'aventure qui a pris les allures d'un beau rêve est le souhait le mieux partagé par tous les Algériens. Homme ou femme de la rue, responsable, chômeur ou travailleur, chacun prie et souhaite un succès à la bande à Saâdane. C'est le meilleur antidote à la déprime des esprits. Sevrés de victoires depuis longtemps, les Algériens espèrent vivement renouer avec l'espoir. Y a-t-il meilleurs augures pour l'année qui pointe ? Comme par miracle, on a déjà oublié les déboires de l'année qui s'en va et tous les regards sont braqués sur celle qui s'annonce. On s'échangera sûrement les traditionnels vœux de santé et de bonheur. Mais qui peut oublier d'associer les Ziani, Antar Yahia au chœur des vœux ? Ils sont dans le cœur de milliers d'Algériens qui les associeront à leurs prières. Les Algériens sont déjà en 2010. Ils n'attendront pas les coups de gong de minuit. Le voyage à Luanda, les prévisions pour le second tour ont pris place dans l'agenda des Algériens. Pour la première fois, certains de nos artistes vont réveillonner à Khartoum. Une destination naturelle après le match qui a marqué 2009.