l Tizi-Ouzou : Enlèvement d'un agriculteur à Beni Yenni Un autre rapt a été perpétré avant hier dimanche en plein centre de la localité de Béni-Yenni (40 km au sud est de Tizi-Ouzou). Il était 16 heures lorsque la victime qui se rendait chez elle a été forcée à monter à bords d'une voiture de type Chevrolet noire immatriculée 16 devant les yeux médusés de certains témoins qui n'ont pas eu le temps de réagir. Le véhicule avait démarré en trombe vers une destination inconnue. La victime âgée de 32 ans était un agriculteur très estimé dans la région. Salim Dahmane. l Un incendie ravage un poulailler Plus de 1300 poussins ont péri, calcinés, dans un incendie qui s'est déclaré dans la journée de samedi dans un poulailler du village Tankicht de la commune d'Azazga, a-t-on appris de la protection civile, qui n'écarte pas l'éventualité que le déclenchement de cet incendie soit favorisé par l'usage intensif du chauffage (gaz butane) en ce temps de froid glacial, marqué par les chutes de neige. l Bejaia : Les malades malmenés Après deux semaines de grèves des praticiens de la santé publique, la majorité des polycliniques et hôpitaux de la wilaya de Bejaia n'assurent pas le service minimum. A l'instar des deux polycliniques du chef lieu de la wilaya à Sidi Ahmed et à Ihadaden où les grévistes brandissent des piquets de grèves. Cette situation extrême incommode les patients qui se dirigent alors vers l'hôpital Khellil Amrane. Mais là, les médecins refusent de prendre en charge les malades renvoyés par les polycliniques. « Pour une histoire de plâtre, je suis cloîtrée à la maison depuis un mois et demi », témoigne Djamila qui se désole de cette situation. A l'hôpital, les urgentistes affirment être débordés par le nombre des patients mais néanmoins prennent en charge les cas urgents. Au niveau du service des urgences le hall est bondé de malades mais les portes restent closes. Et si une personne se risque à frapper un peu fort à la porte, il se voit interpeller par un agent de sécurité. A l'hôpital de Kherrata, les malades se sont vus renvoyer sous prétexte que les médecins n'assurent pas le service minimum.