Les programmes d'habitat, l'alimentation en eau potable des centres ruraux, l'hygiène et la salubrité publiques ainsi que les infrastructures culturelles sportives et éducatives figurent en bonne place et constituent l'essentiel du programme de la visite d'inspection effectuée par M. Mohamed Ouchen, wali de Tipasa, dans la daïra de Hadjout et ce, dans le cadre de l'évaluation des actions engagées pour redynamiser le développement local dans toutes ses dimensions. S'agissant du programme des 1 800 logements, toutes formules confondues, en cours de réalisation dans cette daïra, dont une grade partie sera livrée durant l'année en cours, le wali a rappelé que l'implantation de 309 logements type LSP à Hadjout et de 70 logements sociaux locatifs à Merad a pu se faire grâce à la restructuration des espaces urbains et à la suite des démolitions des cités précaires datant de l'époque coloniale, tout en préconisant de poursuivre ces efforts de densification et de multiplication des opérations tiroirs pour éradiquer l'habitat précaire et insalubre. A cet effet, le chef de l'exécutif s'est déclaré intransigeant sur le respect des délais de livraison, la réorganisation des chantiers pour une gestion rationnelle et optimale des projets en vue de livrer ce programme d'habitat dans les délais requis. La délégation s'est enquis de l'état d'avancement de deux infrastructures à caractère social en chantier qui accueilleront les enfants en difficulté. Il s'agit du centre régional du Samu social pour l'enfance, unique en son genre sur le territoire national, ainsi que d'une agence régionale de développement social (ADS) pour lesquels une enveloppe budgétaire de 32,5 millions de dinars a été dégagée. Pour prendre en charge les jeunes en déperdition scolaire, deux projets de CFPA de 300 places pédagogiques ont été supervisés respectivement dans les communes de Hadjout et Merad et ouvriront leurs portes à la prochaine rentrée scolaire, en plus du lancement des travaux d'un nouveau CEM au chef-lieu de daïra. Les jeunes chômeurs porteurs de projets ont pu bénéficier de 169 locaux à usage professionnel.Dans le cadre de la couverture sanitaire d'une zone d'habitation très dense, nouvellement créée, le wali a donné le coup d'envoi pour la réalisation d'une polyclinique dont le coût est évalué à 80 millions de dinars. En ce qui concerne l'hygiène et la salubrité publiques, une opération de réhabilitation du collecteur des eaux usées de la ville de Hadjout Est a été réalisé pour réparer l'ancien très vétuste et sous-dimensionné qui débordait sur la RN 42. Ce nouveau collecteur se déversera sur la station d'épuration de Hadjout et récupérera 3 000 m3/j, soit la prise en charge de 1 800 habitants. De même qu'il permet de rétablir l'écoulement naturel de l'oued et de remédier au problème d'assainissement du douar Maâmar Belaïd. Le coût de ce projet est de 45 millions de dinars. En matière d'alimentation en eau potable, les 3 250 habitants de la localité de Sidi Ghiath, qui ont longtemps pâti de l'absence de ce précieux liquide bien qu'il l'aient exprimé en termes de besoin pressant comme l'une des premières priorités, ont pu enfin recevoir l'eau dans leurs robinets et étancher leur soif grâce à la réalisation d'une station de pompage et d'un réservoir d'eau de 250 m3 pour une enveloppe budgétaire de 56,2 millions de dinars. Dans la même optique, 18 établissements humains dans les zones rurales des communes de Hadjout et Merad ont été alimentés en eau potable pour un coût de 42,2 millions de dinars.